1913-1918
20MA/206/1-4 (Cote de commande)
209SUP/30 (Cote de commande)
Les archives des services français de récupération artistique sont une collection d'archives produites par les services français chargés de la récupération des biens culturels spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles proviennent de plusieurs producteurs :
1° La Commission de récupération artistique (CRA), créée un arrêté du ministre de l'Éducation nationale, René Capitant, le 24 novembre 1944, à la demande du directeur des Musées de France, Jacques Jaujard. Elle comprend d'abord 17 membres, puis 30 en 1949. Elle est installée 20 bis avenue Rapp à Paris. Elle est dirigée par le collectionneur Albert Henraux (1881-1953), président de la Société des Amis du Louvre et vice-président du Conseil supérieur des Musées nationaux. La CRA est composée de deux services :
a) le service pour la récupération des œuvres d'art, souvenirs historiques, objets précieux, bijoux d'époque, dirigé par Michel Florisoone (1904 1973), conservateur du musée du Louvre ; la secrétaire en est Rose Valland (1898-1980), celle-ci étant par la suite envoyée en mission en Allemagne ;
b) le service de la récupération des livres, archives, manuscrits et autographes dirigé jusqu'à sa mort par l'historien Camille Bloch (1865-1949), membre de l'Institut. L'activité de ce service débute le 1er juin 1945 ; la principale figure en est la bibliothécaire Jenny Delsaux (1896-1977).
2° L'Office des biens et intérêts privés (OBIP), créé par décrets des 2 juillet 1917 et 30 décembre 1919 pour recueillir et instruire les déclarations de personnes physiques et morales dont les biens étaient tombés aux mains de l'ennemi. Il est placé sous la tutelle du ministre des Affaires étrangères. Il est réactivé au moment de l'entrée dans le second conflit mondial (décrets du 1er octobre et 20 novembre 1939). À la Libération, il est chargé de recueillir et d'instruire les déclarations de biens spoliés transférés par l'ennemi en dehors du territoire national (décret du 13 novembre 1944 et arrêté du 16 avril 1945, décrets du 22 juin 1946). Il coopère avec les services de réparations-restitutions en zone française d'occupation Allemagne-Autriche et dispose d'antennes dans les pays anciennement sous domination allemande. Il est chargé de restituer les biens culturels réclamés par les propriétaires spoliés. Il procède à la remise des biens non réclamés à l'administration des Domaines pour être vendus (décret du 19 octobre 1947, art. 9). Il succède à la CRA dans les missions de cette dernière à partir du 1er janvier 1950 (décret du 30 septembre 1949). Enfin, il dépose auprès de la direction des Musées de France et de la direction des Bibliothèques les biens sélectionnés par les commissions de choix pour être soustraits aux ventes des Domaines et inscrits sur des inventaires spécifiques, notamment Musées Nationaux Récupération (MNR).
3° Le Service de remise en place des œuvres d'art (SRPOA), rattaché administrativement à la division Éducation publique, en fait à la division Réparations-Restitutions, du Commandement en chef français en Allemagne (1945-1949), puis du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne (1949-1952). Ce service était dirigé par Rose Valland et installé à Berlin-Schulzendorf et à Baden-Baden (villa Krupp).
4° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Allemagne et les services qui lui étaient rattachés : Bureau central des restitutions, installé à Baden-Baden (villa Krupp) ; Bureau d'investigation artistique ; missions de liaison en zones d'occupation alliées (à Bad Salzuflen, Düsseldorf et Hambourg pour la zone britannique ; à Höchst, Karlsruhe et Munich pour la zone américaine ; zone soviétique).
5° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Autriche.
6° Le Service de Protection des œuvres d'art (SPOA), dépendant de la direction des Musées de France, créé en 1952 après le retour en France de Rose Valland et dirigé par elle jusqu'en 1968.
7° Rose Valland (papiers personnels, correspondance privées et notes).
En outre, certaines archives ou copies d'archives utilisées par les services français de récupération artistique pour leurs enquêtes émanent des services allemands auteurs d'actes de spoliations : ambassade d'Allemagne à Paris, Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR), Kunstschutz.
209SUP/730 (Cote de commande)
Les archives des services français de récupération artistique sont une collection d'archives produites par les services français chargés de la récupération des biens culturels spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles proviennent de plusieurs producteurs :
1° La Commission de récupération artistique (CRA), créée un arrêté du ministre de l'Éducation nationale, René Capitant, le 24 novembre 1944, à la demande du directeur des Musées de France, Jacques Jaujard. Elle comprend d'abord 17 membres, puis 30 en 1949. Elle est installée 20 bis avenue Rapp à Paris. Elle est dirigée par le collectionneur Albert Henraux (1881-1953), président de la Société des Amis du Louvre et vice-président du Conseil supérieur des Musées nationaux. La CRA est composée de deux services :
a) le service pour la récupération des œuvres d'art, souvenirs historiques, objets précieux, bijoux d'époque, dirigé par Michel Florisoone (1904 1973), conservateur du musée du Louvre ; la secrétaire en est Rose Valland (1898-1980), celle-ci étant par la suite envoyée en mission en Allemagne ;
b) le service de la récupération des livres, archives, manuscrits et autographes dirigé jusqu'à sa mort par l'historien Camille Bloch (1865-1949), membre de l'Institut. L'activité de ce service débute le 1er juin 1945 ; la principale figure en est la bibliothécaire Jenny Delsaux (1896-1977).
2° L'Office des biens et intérêts privés (OBIP), créé par décrets des 2 juillet 1917 et 30 décembre 1919 pour recueillir et instruire les déclarations de personnes physiques et morales dont les biens étaient tombés aux mains de l'ennemi. Il est placé sous la tutelle du ministre des Affaires étrangères. Il est réactivé au moment de l'entrée dans le second conflit mondial (décrets du 1er octobre et 20 novembre 1939). À la Libération, il est chargé de recueillir et d'instruire les déclarations de biens spoliés transférés par l'ennemi en dehors du territoire national (décret du 13 novembre 1944 et arrêté du 16 avril 1945, décrets du 22 juin 1946). Il coopère avec les services de réparations-restitutions en zone française d'occupation Allemagne-Autriche et dispose d'antennes dans les pays anciennement sous domination allemande. Il est chargé de restituer les biens culturels réclamés par les propriétaires spoliés. Il procède à la remise des biens non réclamés à l'administration des Domaines pour être vendus (décret du 19 octobre 1947, art. 9). Il succède à la CRA dans les missions de cette dernière à partir du 1er janvier 1950 (décret du 30 septembre 1949). Enfin, il dépose auprès de la direction des Musées de France et de la direction des Bibliothèques les biens sélectionnés par les commissions de choix pour être soustraits aux ventes des Domaines et inscrits sur des inventaires spécifiques, notamment Musées Nationaux Récupération (MNR).
3° Le Service de remise en place des œuvres d'art (SRPOA), rattaché administrativement à la division Éducation publique, en fait à la division Réparations-Restitutions, du Commandement en chef français en Allemagne (1945-1949), puis du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne (1949-1952). Ce service était dirigé par Rose Valland et installé à Berlin-Schulzendorf et à Baden-Baden (villa Krupp).
4° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Allemagne et les services qui lui étaient rattachés : Bureau central des restitutions, installé à Baden-Baden (villa Krupp) ; Bureau d'investigation artistique ; missions de liaison en zones d'occupation alliées (à Bad Salzuflen, Düsseldorf et Hambourg pour la zone britannique ; à Höchst, Karlsruhe et Munich pour la zone américaine ; zone soviétique).
5° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Autriche.
6° Le Service de Protection des œuvres d'art (SPOA), dépendant de la direction des Musées de France, créé en 1952 après le retour en France de Rose Valland et dirigé par elle jusqu'en 1968.
7° Rose Valland (papiers personnels, correspondance privées et notes).
En outre, certaines archives ou copies d'archives utilisées par les services français de récupération artistique pour leurs enquêtes émanent des services allemands auteurs d'actes de spoliations : ambassade d'Allemagne à Paris, Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR), Kunstschutz.
209SUP/52 (Cote de commande)
Les archives des services français de récupération artistique sont une collection d'archives produites par les services français chargés de la récupération des biens culturels spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles proviennent de plusieurs producteurs :
1° La Commission de récupération artistique (CRA), créée un arrêté du ministre de l'Éducation nationale, René Capitant, le 24 novembre 1944, à la demande du directeur des Musées de France, Jacques Jaujard. Elle comprend d'abord 17 membres, puis 30 en 1949. Elle est installée 20 bis avenue Rapp à Paris. Elle est dirigée par le collectionneur Albert Henraux (1881-1953), président de la Société des Amis du Louvre et vice-président du Conseil supérieur des Musées nationaux. La CRA est composée de deux services :
a) le service pour la récupération des œuvres d'art, souvenirs historiques, objets précieux, bijoux d'époque, dirigé par Michel Florisoone (1904 1973), conservateur du musée du Louvre ; la secrétaire en est Rose Valland (1898-1980), celle-ci étant par la suite envoyée en mission en Allemagne ;
b) le service de la récupération des livres, archives, manuscrits et autographes dirigé jusqu'à sa mort par l'historien Camille Bloch (1865-1949), membre de l'Institut. L'activité de ce service débute le 1er juin 1945 ; la principale figure en est la bibliothécaire Jenny Delsaux (1896-1977).
2° L'Office des biens et intérêts privés (OBIP), créé par décrets des 2 juillet 1917 et 30 décembre 1919 pour recueillir et instruire les déclarations de personnes physiques et morales dont les biens étaient tombés aux mains de l'ennemi. Il est placé sous la tutelle du ministre des Affaires étrangères. Il est réactivé au moment de l'entrée dans le second conflit mondial (décrets du 1er octobre et 20 novembre 1939). À la Libération, il est chargé de recueillir et d'instruire les déclarations de biens spoliés transférés par l'ennemi en dehors du territoire national (décret du 13 novembre 1944 et arrêté du 16 avril 1945, décrets du 22 juin 1946). Il coopère avec les services de réparations-restitutions en zone française d'occupation Allemagne-Autriche et dispose d'antennes dans les pays anciennement sous domination allemande. Il est chargé de restituer les biens culturels réclamés par les propriétaires spoliés. Il procède à la remise des biens non réclamés à l'administration des Domaines pour être vendus (décret du 19 octobre 1947, art. 9). Il succède à la CRA dans les missions de cette dernière à partir du 1er janvier 1950 (décret du 30 septembre 1949). Enfin, il dépose auprès de la direction des Musées de France et de la direction des Bibliothèques les biens sélectionnés par les commissions de choix pour être soustraits aux ventes des Domaines et inscrits sur des inventaires spécifiques, notamment Musées Nationaux Récupération (MNR).
3° Le Service de remise en place des œuvres d'art (SRPOA), rattaché administrativement à la division Éducation publique, en fait à la division Réparations-Restitutions, du Commandement en chef français en Allemagne (1945-1949), puis du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne (1949-1952). Ce service était dirigé par Rose Valland et installé à Berlin-Schulzendorf et à Baden-Baden (villa Krupp).
4° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Allemagne et les services qui lui étaient rattachés : Bureau central des restitutions, installé à Baden-Baden (villa Krupp) ; Bureau d'investigation artistique ; missions de liaison en zones d'occupation alliées (à Bad Salzuflen, Düsseldorf et Hambourg pour la zone britannique ; à Höchst, Karlsruhe et Munich pour la zone américaine ; zone soviétique).
5° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Autriche.
6° Le Service de Protection des œuvres d'art (SPOA), dépendant de la direction des Musées de France, créé en 1952 après le retour en France de Rose Valland et dirigé par elle jusqu'en 1968.
7° Rose Valland (papiers personnels, correspondance privées et notes).
En outre, certaines archives ou copies d'archives utilisées par les services français de récupération artistique pour leurs enquêtes émanent des services allemands auteurs d'actes de spoliations : ambassade d'Allemagne à Paris, Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR), Kunstschutz.
209SUP/659 (Cote de commande)
Les archives des services français de récupération artistique sont une collection d'archives produites par les services français chargés de la récupération des biens culturels spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles proviennent de plusieurs producteurs :
1° La Commission de récupération artistique (CRA), créée un arrêté du ministre de l'Éducation nationale, René Capitant, le 24 novembre 1944, à la demande du directeur des Musées de France, Jacques Jaujard. Elle comprend d'abord 17 membres, puis 30 en 1949. Elle est installée 20 bis avenue Rapp à Paris. Elle est dirigée par le collectionneur Albert Henraux (1881-1953), président de la Société des Amis du Louvre et vice-président du Conseil supérieur des Musées nationaux. La CRA est composée de deux services :
a) le service pour la récupération des œuvres d'art, souvenirs historiques, objets précieux, bijoux d'époque, dirigé par Michel Florisoone (1904 1973), conservateur du musée du Louvre ; la secrétaire en est Rose Valland (1898-1980), celle-ci étant par la suite envoyée en mission en Allemagne ;
b) le service de la récupération des livres, archives, manuscrits et autographes dirigé jusqu'à sa mort par l'historien Camille Bloch (1865-1949), membre de l'Institut. L'activité de ce service débute le 1er juin 1945 ; la principale figure en est la bibliothécaire Jenny Delsaux (1896-1977).
2° L'Office des biens et intérêts privés (OBIP), créé par décrets des 2 juillet 1917 et 30 décembre 1919 pour recueillir et instruire les déclarations de personnes physiques et morales dont les biens étaient tombés aux mains de l'ennemi. Il est placé sous la tutelle du ministre des Affaires étrangères. Il est réactivé au moment de l'entrée dans le second conflit mondial (décrets du 1er octobre et 20 novembre 1939). À la Libération, il est chargé de recueillir et d'instruire les déclarations de biens spoliés transférés par l'ennemi en dehors du territoire national (décret du 13 novembre 1944 et arrêté du 16 avril 1945, décrets du 22 juin 1946). Il coopère avec les services de réparations-restitutions en zone française d'occupation Allemagne-Autriche et dispose d'antennes dans les pays anciennement sous domination allemande. Il est chargé de restituer les biens culturels réclamés par les propriétaires spoliés. Il procède à la remise des biens non réclamés à l'administration des Domaines pour être vendus (décret du 19 octobre 1947, art. 9). Il succède à la CRA dans les missions de cette dernière à partir du 1er janvier 1950 (décret du 30 septembre 1949). Enfin, il dépose auprès de la direction des Musées de France et de la direction des Bibliothèques les biens sélectionnés par les commissions de choix pour être soustraits aux ventes des Domaines et inscrits sur des inventaires spécifiques, notamment Musées Nationaux Récupération (MNR).
3° Le Service de remise en place des œuvres d'art (SRPOA), rattaché administrativement à la division Éducation publique, en fait à la division Réparations-Restitutions, du Commandement en chef français en Allemagne (1945-1949), puis du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne (1949-1952). Ce service était dirigé par Rose Valland et installé à Berlin-Schulzendorf et à Baden-Baden (villa Krupp).
4° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Allemagne et les services qui lui étaient rattachés : Bureau central des restitutions, installé à Baden-Baden (villa Krupp) ; Bureau d'investigation artistique ; missions de liaison en zones d'occupation alliées (à Bad Salzuflen, Düsseldorf et Hambourg pour la zone britannique ; à Höchst, Karlsruhe et Munich pour la zone américaine ; zone soviétique).
5° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Autriche.
6° Le Service de Protection des œuvres d'art (SPOA), dépendant de la direction des Musées de France, créé en 1952 après le retour en France de Rose Valland et dirigé par elle jusqu'en 1968.
7° Rose Valland (papiers personnels, correspondance privées et notes).
En outre, certaines archives ou copies d'archives utilisées par les services français de récupération artistique pour leurs enquêtes émanent des services allemands auteurs d'actes de spoliations : ambassade d'Allemagne à Paris, Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR), Kunstschutz.
209SUP/640 (Cote de commande)
Les archives des services français de récupération artistique sont une collection d'archives produites par les services français chargés de la récupération des biens culturels spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles proviennent de plusieurs producteurs :
1° La Commission de récupération artistique (CRA), créée un arrêté du ministre de l'Éducation nationale, René Capitant, le 24 novembre 1944, à la demande du directeur des Musées de France, Jacques Jaujard. Elle comprend d'abord 17 membres, puis 30 en 1949. Elle est installée 20 bis avenue Rapp à Paris. Elle est dirigée par le collectionneur Albert Henraux (1881-1953), président de la Société des Amis du Louvre et vice-président du Conseil supérieur des Musées nationaux. La CRA est composée de deux services :
a) le service pour la récupération des œuvres d'art, souvenirs historiques, objets précieux, bijoux d'époque, dirigé par Michel Florisoone (1904 1973), conservateur du musée du Louvre ; la secrétaire en est Rose Valland (1898-1980), celle-ci étant par la suite envoyée en mission en Allemagne ;
b) le service de la récupération des livres, archives, manuscrits et autographes dirigé jusqu'à sa mort par l'historien Camille Bloch (1865-1949), membre de l'Institut. L'activité de ce service débute le 1er juin 1945 ; la principale figure en est la bibliothécaire Jenny Delsaux (1896-1977).
2° L'Office des biens et intérêts privés (OBIP), créé par décrets des 2 juillet 1917 et 30 décembre 1919 pour recueillir et instruire les déclarations de personnes physiques et morales dont les biens étaient tombés aux mains de l'ennemi. Il est placé sous la tutelle du ministre des Affaires étrangères. Il est réactivé au moment de l'entrée dans le second conflit mondial (décrets du 1er octobre et 20 novembre 1939). À la Libération, il est chargé de recueillir et d'instruire les déclarations de biens spoliés transférés par l'ennemi en dehors du territoire national (décret du 13 novembre 1944 et arrêté du 16 avril 1945, décrets du 22 juin 1946). Il coopère avec les services de réparations-restitutions en zone française d'occupation Allemagne-Autriche et dispose d'antennes dans les pays anciennement sous domination allemande. Il est chargé de restituer les biens culturels réclamés par les propriétaires spoliés. Il procède à la remise des biens non réclamés à l'administration des Domaines pour être vendus (décret du 19 octobre 1947, art. 9). Il succède à la CRA dans les missions de cette dernière à partir du 1er janvier 1950 (décret du 30 septembre 1949). Enfin, il dépose auprès de la direction des Musées de France et de la direction des Bibliothèques les biens sélectionnés par les commissions de choix pour être soustraits aux ventes des Domaines et inscrits sur des inventaires spécifiques, notamment Musées Nationaux Récupération (MNR).
3° Le Service de remise en place des œuvres d'art (SRPOA), rattaché administrativement à la division Éducation publique, en fait à la division Réparations-Restitutions, du Commandement en chef français en Allemagne (1945-1949), puis du Haut-Commissariat de la République française en Allemagne (1949-1952). Ce service était dirigé par Rose Valland et installé à Berlin-Schulzendorf et à Baden-Baden (villa Krupp).
4° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Allemagne et les services qui lui étaient rattachés : Bureau central des restitutions, installé à Baden-Baden (villa Krupp) ; Bureau d'investigation artistique ; missions de liaison en zones d'occupation alliées (à Bad Salzuflen, Düsseldorf et Hambourg pour la zone britannique ; à Höchst, Karlsruhe et Munich pour la zone américaine ; zone soviétique).
5° La division Réparations-Restitutions du commandement français en Autriche.
6° Le Service de Protection des œuvres d'art (SPOA), dépendant de la direction des Musées de France, créé en 1952 après le retour en France de Rose Valland et dirigé par elle jusqu'en 1968.
7° Rose Valland (papiers personnels, correspondance privées et notes).
En outre, certaines archives ou copies d'archives utilisées par les services français de récupération artistique pour leurs enquêtes émanent des services allemands auteurs d'actes de spoliations : ambassade d'Allemagne à Paris, Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR), Kunstschutz.
Entre décembre 1955 et janvier 1956
21MA/2/55 (Cote de commande)
Fonds du photographe Jacques Belin (1910-1974)
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