GENLIS, Caroline Stéphanie Félicité du CREST de

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Papiers Madame de Genlis

Cote/Cotes extrêmes

430PAAP (Cote de commande)

Date

1780-1958

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de La Courneuve

Description physique

10 articles dans 7 boîtes, soit 0,75 ml.

Origine

GENLIS, Caroline Stéphanie Félicité du CREST de

Biographie ou Histoire

Stéphanie Félicité du Crest (ou Ducrest) de Saint-Aubin est née le 25 janvier 1746 au manoir de Champcéry, dans la commune d'Issy-l'Évêque (Saône-et-Loire), aînée de deux enfants, fille de Pierre-César du Crest de Saint-Aubin, seigneur de Champcéry, et de Félicité Mauguet de Mézières. À sept ans, elle devient chanoinesse au chapitre noble de Saint-Denis d'Alix [1], où on l'appelle comtesse de Lancy (son père étant baron de Bourbon-Lancy). À la même période, sa mère fait venir mademoiselle de Mars, fille de l'organiste de Vannes, pour lui enseigner la musique et l'instruire. Si Félicité devint une grande harpiste, que sa mère exhibait dans les salons, et si elle apprend à lire avec une maîtresse d'école, elle n'apprend à écrire qu'à onze ans, en autodidacte. À la fin des années 1750, son père est ruiné, ce qui disperse la famille : Félicité, sa mère et son frère partent pour Paris. Dans l'espoir de refaire sa fortune, Pierre-César du Crest de Saint-Aubin part en 1760 pour Saint-Domingue, mais son bateau est arraisonné à son retour par les Anglais. Capturé, il rencontre durant sa captivité Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis et neveu de Puisieux (ministre des Affaires étrangères de Louis XV), lui aussi prisonnier, à qui il montre le portrait et les lettres de sa fille. Séduit, le comte une fois libre rend régulièrement visite à la famille de son compagnon de captivité. Le 8 novembre 1763, dans l'église Saint-André-des-Arts à Paris, Félicité épouse le comte de Genlis. Le mariage fait scandale, en raison de la grande différence de noblesse entre les deux familles. Félicité n'est ainsi présentée à la Cour qu'en 1765, après s'être réconciliée avec sa belle-famille. Grâce à sa tante, Madame de Montesson, elle rencontre le duc de Chartres, futur Philippe Égalité. En 1772, elle devient dame d'honneur de la duchesse de Chartres, la mère du futur Louis-Philippe Ier. Par la suite, elle s'installe au pavillon de Bellechasse, où elle se consacre à l'éducation des enfants du duc, à travers une éducation assez libérale. Elle publie, entre 1779 et 1780, sa première œuvre, le Théâtre à l'usage des jeunes personnes ou Théâtre de l'éducation, marquant déjà la place centrale qu'occupe l'éducation dans son œuvre littéraire. Elle est nommée en 1782 « gouverneur » des enfants d'Orléans, fonction qui n'a encore jamais été tenue par une femme. Cependant, elle renonça à en porter le titre, se contentant d'exercer la fonction. Elle développe une méthode d'éducation originale, notamment pour l'apprentissage des langues, faisant ainsi venir des locuteurs natifs, par exemple en engageant un jardinier allemand, pour faciliter l'apprentissage des enfants d'Orléans. Elle leur enseigne aussi les arts manuels, chose inhabituelle pour une éducation princière, et fait réaliser des objets fonctionnels dont il reste une collection conservée aux Arts et Métiers. La même année, elle publie son œuvre la plus connue, Adèle et Théodore, ou Lettres sur l'éducation contenant tous les principes relatifs à l'éducation des princes, des jeunes personnes et des hommes. C'est aussi à cette période qu'elle aurait adopté une certaine Pamela, future lady Fitz-Gerald, régulièrement soupçonnée d'être la fille illégitime de Madame de Genlis et de Philippe Égalité.

Le 4 octobre 1791, elle quitte la France pour l'Angleterre. Sa position vis-à-vis des évènements est ambiguë : si elle a été toute sa vie l'ennemie des philosophes, elle n'est pas contre la Révolution, du moins au début, lorsque subsistait l'espoir qu'elle puisse tourner en faveur des Orléans, déclarant dans une lettre qu'elle ne considère pas qu'on soit allé trop loin mais simplement trop vite. Cette position lui attire les foudres d'à peu près tous les bords de l'échiquier politique. En novembre 1792, elle revient à Paris mais doit repartir immédiatement avec Mademoiselle, puisquelle a été proscrite comme émigrée. Elle vit de sa plume en Suisse, en Allemagne et en Angleterre, formant même un salon littéraire à Hambourg, tandis que son mari et le duc de Chartres (devenu duc d'Orléans en 1785), restés en France, sont guillotinés en 1793. Elle adopte en 1799 Casimir Baecker, le fils de son hôte berlinois. Elle ne rentre à Paris qu'en 1800. Elle entretient alors une correspondance officielle avec Bonaparte qui lui permet, de 1802 à 1811, de résider et de tenir salon à l'Arsenal. En 1812, elle devient inspectrice des écoles de son arrondissement (elle habitait alors dans l'actuelle rue Sainte-Anne à Paris). Le retour des Bourbons, en 1815, la pousse dans une situation difficile, en raison notamment de sa correspondance avec Bonaparte, bien que le duc d'Orléans, lui aussi revenu en France, finisse par lui accorder une pension.

Madame de Genlis meurt à Paris, le 31 décembre 1830, après avoir vu son ancien élève monter sur le trône de France. Elle est enterrée au cimetière du Calvaire, au Mont-Valérien ; ses restes sont transférés au cimetière du Père-Lachaise en 1842, dans une concession donnée par le roi Louis-Philippe.

 

Casimir Baecker est né le 2 mars 1790 à Berlin. Fils aîné de la logeuse de la comtesse de Genlis à Berlin, il est adopté par cette dernière en 1799, et la suit lors de son retour en France. Elle lui enseigne sa méthode de la harpe, lui permettant de réaliser son premier concert en tant que harpiste en 1808. En 1810, il retourne à Berlin, où il devient premier harpiste du roi de Prusse. Il est soupçonné d'être le père d'Henri-Achille Raffin-Duchesnois, fils de la comédienne Catherine Duchesnois, né cette même année, d'où la mention de ces différents personnages dans le fonds (430PAAP/10). Casimir rentre à Paris en 1813, où il épouse Marguerite Claudine Adèle Carret. La même année, il fait une première demande pour ajouter Genlis à son nom de famille, renouvelée et finalement accordée quatre ans plus tard. Le 12 juillet 1812, Madame de Genlis lui cède les droits sur ses ouvrages. À partir de 1830, il donne des cours de harpe, enseignant la méthode Genlis : son dernier concert a lieu en 1835.

Il meurt à Saint-Cloud, le 14 mars 1864.

 

[1] Alix, dép. Rhône, arr. Villefranche-sur-Saône.

Histoire de la conservation

Les documents ont été conservés tout d'abord par Madame de Genlis elle-même, puis probablement par son fils adoptif Casimir Baecker, à qui elle avait transmis les droits sur ses œuvres ; cette hypothèse est renforcée par la comtesse elle-même qui raconte dans ses Mémoires qu'elle lui donnait tous ses manuscrits littéraires originaux. On suppose qu'ils sont par la suite restés en possession de la famille avant de connaître une dispersion. Le fonds présent semble en effet constitué de deux ensembles : le plus volumineux rassemble des manuscrits littéraires, l'autre principalement des papiers personnels, sans que l'on connaisse la période à laquelle ils furent réunis aucune indice ne prouvant a contrario qu'ils aient jamais été séparés. Toujours est-il qu'à la fin du XIXe siècle ou vers 1900, Gaston Lapauze constitua manifestement un dossier pour préparer l'édition de la correspondance entre Mme de Genlis et Casimir Baecker (cf 430PAAP/10) ; dans celui-ci, on trouve sa correspondance avec des membres ou proches de la famille et des marchands pour retrouver des archives, et au moins les papiers familiaux originaux, rassemblés par lui et accompagnés de notes de son écriture, ce qui a justifié leur classement dans le même article (bien qu'une coupure de presse, du 10 janvier 1958, soit postérieure au décès de Lapauze) ; leur citation et l'édition de plusieurs documents intégralement ou par extrait en sont la preuve ; il déclarait avoir acquis ces documents familiaux auprès de la veuve de Gabriel Charavay qui avait repris les affaires de son mari après son décès en 1879 (elle mourut quant à elle en 1918)[1]. Certaines œuvres éparpillées dans le fonds proviennent certainement de cet ensemble, comme en atteste par exemple une chemise avec l'écriture de Lapauze dans les poésies (classées en 430PAAP/9), sans que cela n'établisse de lien d'unité indiscutable pour la conservation avec le reste du fonds : les dossiers ont très bien pu être mélangés ultérieurement. Signalons en outre que tous les documents que Lapauze déclarait posséder n'ont pas été retrouvé (ainsi, de la fable « Le génévrier et le gratecul », mais surtout de l'ensemble de la correspondance entre la comtesse et Casimir Baecker, absente du fonds) : ils n'ont sans doute pas été transmis avec l'ensemble du fonds actuel identifié, ou ont été conservés par Lapauze (ou un ayant-droit ?) qui transmit aux propriétaires des manuscrits littéraires seulement un petit dossier, soit ont été perdus. Toute la zone d'ombre réside dans le fait qu'on ignore encore s'il avait acquis lesdites œuvres littéraires en même temps que la correspondance entre la comtesse et son fils adoptif. On sait enfin que C. Baecker brûla des manuscrits des comédies et de la correspondance [2].

Les documents sont ensuite entrés en possession de l'institut français de Florence, à une date indéterminée, puis en 2003, dans le cadre d'une restructuration, la partie patrimoniale des collections de l'institut, incluant les manuscrits de la comtesse de Genlis, a été transférée à la direction des archives du ministère des Affaires étrangères (les établissements culturels dépendant de la direction générale de la coopération internationale et du développement du Département).

De nombreuse archives de Madame de Genlis sont ou ont été en mains privées ; les présents papiers ne proviennent visiblement pas des ventes signalées dans les catalogues conservés en l'article 430PAAP/10, ni d'un fonds qui proviendrait éventuellement de la descendance de Georgette Ducrest, nièce de Madame de Genlis (hypothèse donnée par plusieurs correspondants de Lapauze, comme la lettre du 15 juillet 1901 du comte du Crest, 430PAAP/10).

 

[1] Cf bibliographie : H. Lapauze, « Madame de Genlis et son fils adoptif... », p. 591.

[2] Mémoires, t. VI, p. 265-266, cité par H. Lapauze, « Madame de Genlis et son fils adoptif... », p. 610.

Modalités d'entrées

Les manuscrits ont été transférés de l'institut français de Florence aux Archives diplomatiques en 2003 à Paris avant d'être envoyés sur le site de La Courneuve en 2009.

Présentation du contenu

Ce fonds, dont l'intérêt a déjà été souligné par Martine Reid (cf bibliographie), contient majoritairement des manuscrits littéraires, et pour la plupart autographes, de la comtesse de Genlis, tout autant d'œuvres publiées que non publiées. Ils permettent donc de suivre le processus de création de l'ouvrage avant son impression, mais aussi de découvrir des œuvres inédites. De plus, ce fonds rassemble des documents semblant plus avoir été des réflexions personnelles de Madame de Genlis, notamment en lien avec l'évolution de la société à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. D'autres documents plus familiaux, comme des actes de notaires, sont aussi présents, concernant aussi bien Madame de Genlis que d'autres membres de sa famille, tel son fils adoptif Casimir Baecker. Enfin, des articles postérieurs à la comtesse ont été insérés à une période indéterminée dans le fonds, à l'instar de correspondance du début du XXe siècle concernant les recherches de Lapauze sur Madame de Genlis (430PAAP/10), ou bien encore des extraits de catalogues de ventes aux enchères ou une coupure de presse relative au décès de Lucy Ellis (430PAAP/10).

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Aucune élimination.

Mode de classement

Les documents ont été classés suivant leur typologie et dans l'ordre chronologique de publication, lorsqu'une date est attestée ou connue. Les documents isolés, ou impossibles à raccorder à un ensemble plus général, ont été mis à part, tout comme les catalogues de vente aux enchères et les coupures de presse présents dans le fonds. Il a été fait le choix de rassembler les manuscrits provenant d'une même oeuvre grâce à leur version publiée, même s'ils se trouvaient à l'origine éparpillés dans le fonds. De même, l'intégralité des manuscrits provenant de mémoires (Mémoires littéraire ; Mémoires de Mme de Genlis sur la cour, la ville et les salons de Paris ; Mémoires inédits de Madame la comtesse de Genlis, sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu'à nos jours) ont été réunis, que les mémoires en question aient été publiés ou non. Les documents non publiés, mais faisant directement référence à un ouvrage qui l'avait été, ont été placés ensemble ; de même pour les documents semblant être des notes préparatoires à un ouvrage publié.
Les manuscrits n'étant bien souvent pas datés, il a été décidé d'indiquer en intervalle la date de la première parution de l'ouvrage, s'il a été édité.
Concernant la description, ont été désignés comme « renvois » les documents marqués d'une croix dans leur coin, et que Madame de Genlis qualifie de tels.
Un premier relevé des boîtes datant de 2006 était communiqué aux chercheurs avant le classement ; celui-ci peut être communiqué aux chercheurs en en faisant la demande auprès du responsable de fonds, dans le cas où il leur faudrait établir les correspondances du classement avec des citations dans des travaux s'appuyant sur l'état précédent des papiers.

Conditions d'accès

Communication libre selon le Code du patrimoine.

Conditions d'utilisation

La reproduction est libre pour les documents communicables dans les conditions prévues par le règlement de la salle de lecture.

Langue des unités documentaires

Français, une lettre en russe.
 

Autre instrument de recherche

Inventaire analytique par Noémie Bujon, stagiaire, élève en première année à l'École nationale des Chartes, La Courneuve, juillet 2025, 21 p. Consulter l'inventaire.

Documents en relation

Cet état des sources ne vise à aucune exhaustivité.

 

Archives diplomatiques

  • Mémoires et documents France (Affaires intérieures et extérieures, 80), 53MD/319 : lettres diverses, dont correspondance amoureuse de Mme de Genlis au duc de Chartres [1].

 

Archives nationales

On trouvera des documents épars et de la correspondance concernant Madame de Genlis dans les fonds suivants :

 

Versements des ministères et des administrations qui en dépendent

Police générale :

  • série dite « Archives ». Papiers provenant de saisies et de prises maritimes (début XIXe siècle) », dossiers concernant des personnalités, F/7/4385/1 : une lettre de J. Werner à Mme de Genlis.
  • Émigrés de la Révolution française, dossiers nominatifs de demandes de radiation et de main-levée de séquestre (Seine à Yonne), F/7/5627, dossier 28 : Mme de Genlis.

 

Imprimerie, librairie, presse, censure (F/18) :

  • Théâtres, censure des répertoires des théâtres parisiens, F/18/1182 : manuscrit de la pièce de théâtre Agar et Ismaël (date de représentation : 22 décembre 1838).

 

Maison du Roi (Restauration)

  • Ministère et intendance générale de la Maison du Roi, Monnaie et médailles, O/3/1427 : lettres, dont un autographe de la comtesse de Genlis.
  • Théâtres royaux et matériel des fêtes et cérémonies, pensions et secours, O/3/1617, dossier VI : dossier de Madame de Genlis.

 

Archives privées

  • Papiers Rœderer (29AP/11 et 29AP/75).
  • Papiers Fain (4 pièces en 231AP/5).
  • Papiers Odilon Barrot (1 pièce en 271AP/5).
  • Maison de France, AP/300(III)/30 : carnets et correspondance de Madame de Genlis.
  • Papiers Montesquiou-Fezensac (349AP) : correspondance échangée entre Anatole de Montesquiou et Mme de Genlis conservée sous les cotes 349AP/26, 349AP/33 et 349AP/38-349AP/41 (1810-1830).
  • Papiers Bonnard (352AP) : quelques documents sous les cotes 352AP/32 et 37.
  • Archives Napoléon (quelques lettres en 400AP/21).
  • Fonds abbé Grégoire (une lettre du 23 septembre 1827 en 510AP/2).

 

Minutier central

  • Minutes du notaire Charles Georges Clausse, MC/ET/XVII/1200 : inventaire après décès d'Étiennette-Félicité Ducrest, veuve de Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis (13 janvier 1831).

 

Archives des archives

Pièces isolées, collections et papiers d'érudits :

  • Tome 4, AB/XIX/3066 : papiers de Jean Baptiste Antoine Suard (1732-1817), dont copie d'une lettre de Buffon à Mme de Genlis (21 mars 1787).
  • Tome 7, AB/XIX/4405 : pièces diverses entrées entre 1968 et 1997, dont une œuvre de Félicité de Genlis.
  • Papiers de Jean-Henri Hottinguer et du marquis Anne-Pierre de Montesquiou-Fezensac (1790-1796), AB/XIX/5350 : lettres, notes par le marquis de Montesquiou-Fezensac et divers correspondants, dont certaines sur ou de Mme de Genlis.

 

Archives imprimées

  • Collection Lantz (collection d'imprimés concernant l'histoire de l'éducation (XVIIe-XIXe siècle), AD/XXIb/72 : Discours sur l'éducation de M. le Dauphin et sur l'adoption ; par Mme de Brûlart, ci-devant Mme de Sillery, gouvernante des enfans de la Maison d'Orléans, 1790.

 

Archives départementales du Calvados

  • Réponse négative à Madame de Genlis concernant l'attribution d'une place de juge de paix par Courvoisier garde des sceaux, démissionnaire suite aux projets d'ordonnances, Paris, 24 mai 1830 (fonds Martial de Guernon Ranville : 1J/78/3).

 

Archives départementales du Loiret

  • Lettre de la comtesse de Genlis au sujet de sa belle-sœur (collection Jarry : 2J 1057).

 

Archives départementales de l'Essonne

  • Lettre d'Anatole de Montesquiou à la comtesse de Genlis (1J/910).

 

Bibliothèque de l'Institut de France

Documents provenant du comte Albert Beugnot, fonds d'Orléans :

  • Ms 2048, fol. 334-343 : lettres signées dont Madame de Genlis ; fol. 326-333 : lettre de Peky (Pulchérie de Genlis).

 

Fonds Madeleine et Francis Ambrière

  • Ms 7915 : contient entres autres un contrat passé entre Casimir Baecker et Pierre-François Ladvocat pour les Mémoires de Madame la comtesse de Genlis (25 septembre 1824) et une autorisation par M. Baecker à MM. Pierre-François Ladvocat et Augustin-Pierre Dufeÿ de réimprimer à la suite des Mémoires de Madame de Genlis les articles qui se trouvent dans le Dictionnaire des étiquettes (30 juillet 1825).
  • Ms 8189-1, fol. 126-143 : 2 lettres de Mme de Genlis dont 1 à Custine, 1 reçu d'éditeur, 1 poème, une minute de l'avertissement de son ouvrage, 5 lettres reçues.

 

Bibliothèque Thiers

  • Notes sur les éditions et rééditions des œuvres et de la correspondance de Madame de Genlis (Ms Masson 597 K).

 

 

En plus de ces archives conservées au sein des institutions, il existe des papiers conservés dans des collections privées, notamment cités par Gabriel de Broglie dans la bibliographie de son ouvrage Madame de Genlis.

 

Musée des arts et métiers

À la demande de Mme de Genlis, le duc de Chartres commanda la réalisation d'une série de maquettes pour l'éducation de ses enfants en 1783. Le musée en conserve 13, entrées dans ses collections en 1802.

 

 

 

[1] Ces lettres ont été éditées par Gaston Maugras en 1904 (cf bibliographie).

Bibliographie

Publications sur la comtesse de Genlis et son œuvre :

  • BESSIRE (François) et REID (Martine) (dir.), Madame de Genlis : Littérature et éducation, actes du colloque organisé par le Centre de recherche et d'étude Éditer-interpréter de l'Université de Rouen, le Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines de l'Université de VersaillesSaint-Quentin-en-Yvelines et le Centre d'études stendhaliennes et romantiques de l'Université Stendhal, tenu au Musée des arts et métiers, Paris, 12-13 janvier 2007, Rouen, Publications des Universités de Rouen et du Havre, 2008, 337 p.
  • BRITSCH (Amédée), « Mme Lafarge et Louis-Philippe, avec des lettres inédites de L.-P.-J. d'Orléans et de Mme de Genlis », dans Le Correspondant, t. 251, 1913, p. 127-161.
  • BROGLIE (Gabriel de), Madame de Genlis, Paris, Perrin, 1985, 528 p.
  • CARETTI (Samantha), « Quête d'une écriture, révélation d'une vocation : à propos de quelques lettres inédites d'Astolphe de Custine à la comtesse de Genlis (1819-1827) », dans Orages, no 21, 2022, p. 201-215.
  • DIDIER (Béatrice), « Les Mémoires de Madame de Genlis : autobiographie et pédagogie » dans Femmes éducatrices au siècle des Lumières (éd. Isabelle Brouard-Arends et Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007, p. 197-209. [1]
  • IBEAS ALTAMIRA (Juan Manuel), « Madame de Genlis on the Victorian Stage », dans Cahiers victoriens et édouardiens, no 86, 2017 (mis en ligne le 1er novembre 2017)[2].
  • LAPAUZE (Henry) (éd.), Lettres inédites de Mme de Genlis à son fils adoptif Casimir Baecker (1802-1830), Paris, Plon, 1902, XLVII-364 p. [2]
  • (-), « Madame de Genlis et son fils adoptif Casimir Baecker », dans La Revue de Paris, t. 9, no 3, 1er février 1902, p. 587-614 [3].
  • LÉONARD-ROQUES (Véronique), « Stéphanie-Félicité de Genlis », dans Encyclopédie numérique de la sociabilité britannique au cours du long dix-huitième siècle. [4]
  • Les Techniques au siècle de l'Encyclopédie et la collection des maquettes de Madame de Genlis : exposition du Musée du Conservatoire national des arts et métiers, [juin-décembre, 1963], Paris, Musée du Conservatoire national des arts et métiers, 1963, 75 p.-32 p. de pl.
  • MAUGRAS (Gaston), L'Idylle d'un « gouverneur » : la comtesse de Genlis et le duc de Chartres, Paris, Plon, 1904, 66 p.
  • Top modèles. Une leçon princière au XVIIIe siècle [catalogue d'exposition du musée des arts et métiers, 16 octobre 2020-7 mars 2021, Paris, Conservatoire national des arts et métiers, musée des arts et métiers], Paris, musée des arts et métiers, 2020, 76 p.
  • PLAGNOL-DIÉVAL (Marie-Emmanuelle), Madame de Genlis, Paris-Rome, Memini, 1996, 194 p.
  • REID (Martine), Félicité de Genlis : la pédagogue des Lumières, Paris, Tallandier, 2022, 282 p.
  • WAHBA (Magdi), « Madame de Genlis in England », dans Comparative literature, vol. 13, no 3, 1961, p. 221-238 [1].

[1] Consultable en ligne : https://doi.org/10.4000/books.pur.39360.

[2] Consultable en ligne : https://doi.org/10.4000/cve.3313.

[3] Consultable en ligne sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2063983.

[4] Consultable en ligne dans la Bibliothèque diplomatique numérique : https://bibliotheque-numerique.diplomatie.gouv.fr/ark:/12148/bpt6k17463v/f589.item.

[5] Consultable en ligne : https://www.digitens.org/fr/notices/stephanie-felicite-de-genlis.html.

[6] Consultable en ligne : https://doi.org/10.2307/1768999.