PRAIA (Institut français)

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Cote/Cotes extrêmes

821PO (Cote de commande)

Date

1976-2014

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Origine

Centre culturel français, Service de coopération et d'action culturelle (SCAC) puis Institut francais de Praia (Cap-Vert)

Biographie ou Histoire

Le 12 février 1976 est signé le premier accord de coopération franco-capverdien. Cette même année, le ministère de la Coopération ouvre deux structures : la Mission de coopération et d'action culturelle (MCAC, voir fonds 824PO) et le Centre culturel français (CCF). 

Le CCF, désigné par l'appellation "CCF Cap Vert", est chargé des missions de développement culturel et de promotion de la langue française. D'abord installé à Mindelo, il bénéficie d'une autonomie financière à partir de 1980 et déménage à Praia en 1984.

Au 1er janvier 1999, après la disparition du ministère de la Coopération, la MCAC ferme ses portes. Ses missions sont transférées au Service de coopération et d'action culturelle (SCAC) désormais porté par le ministère des Affaires étrangères. Le suivi du "CCF Cap Vert" fait partie des attributions du SCAC.

En 2010, dans le cadre de la loi du 27 juillet 2010 relative à l'action extérieure de l'État, le CCF et le SCAC fusionnent pour devenir le nouvel établissement Institut français (IF).

Confronté à une baisse d'activité, l'IF ferme ses portes le 31 août 2014 et ses missions sont confiées à l'ambassade qui ouvre un service culturel et coordonne ainsi le réseau culturel français capverdien. Il s'appuie notamment sur l'Institut de langue française de l'Université du Cap-Vert, inauguré le 26 septembre 2014, sur les Alliances françaises à Mindelo et Praia, sur différents partenariats et sur les universitaires.

En 2017, l'ambassade de France au Cap-Vert devient Poste de présence diplomatique (PPD) ; le service culturel ferme définitivement ses portes.

Histoire de la conservation

Les archives immobilières des services culturels au Cap-Vert révèlent la difficulté de trouver des locaux appropriés aux besoins des services dans l'archipel. De nombreux projets, nommés par le nom du quartier, de la rue, de l'immeuble ou du propriétaire, se superposent et peu aboutissent.

En 2010, toutes les archives culturelles (produites par la MCAC, le CCF et le SCAC) sont transférées dans les locaux de l'Institut français, nouvellement installé dans une villa avenue de Lisboa.

L'Institut français ferme à son tour en 2014 ; les archives sont alors transférées dans les locaux de l'ambassade.  La mission archives de 2017 les décrit ainsi : « Les archives culturelles étaient entassées en vrac dans le garage, sans qu'il soit possible de séparer ce qui relevait du SCAC, du Centre culturel français et de l'Institut français du Cap-Vert ». La mission regroupe 363 boites, albums ou classeurs sous l'intitulé "Archives culturelles". Elles sont rapatriées en l'état et sans instrument de recherche dans le cadre de la transformation de l'ambassade en Poste à présence diplomatique (PPD), incluant la fermeture des services culturels et un déménagement à court terme.

Modalités d'entrées

Versement.

Mode de classement


Les archives culturelles sont récolées et organisées par producteur en 2020 au CADN. À cette occasion, les pochettes en plastique sont retirées, certaines archives sont dépoussiérées et toutes sont reconditionnées en cartons de conservation.
 

Conditions d'accès

La consultation des archives électroniques peut nécessiter un délai matériel de mise à disposition.

Documents en relation

Voir aussi les archives de la Mission de coopération et d'action culturelle (MCAC), FR MAE 824PO.

Centre culturel français, 1976-2010

Cote/Cotes extrêmes

821PO/1/1-26 (Cote de commande)

Date

1976-2010

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Description physique

26 articles, soit 2,61 ml

Origine

Centre culturel français à Praia

Biographie ou Histoire

Ce sous-fonds rassemble toutes les archives du Centre culturel français, « CCF Cap-Vert », de 1976 à 2010.

En 1976, CCF Cap-Vert ouvre ses portes à Mindelo. Placé sous l'autorité de la Mission de coopération et d'action culturelle du ministère de la Coopération), il propose des cours de français et une bibliothèque. En 1980, le ministère de la Coopération passe les CCF sous le régime des établissements à autonomie financière (EAF).

Progressivement, CCF Cap-Vert à Mindelo élargit ses propositions culturelles et ouvre une antenne à Praia en 1981. En 1984, il déménage sur le site de Praia, la ville étant devenue la capitale politique de l'archipel, et le site de Mindelo devient son antenne.

Au 1er janvier 1999, le ministère de la Coopération disparaît et ses missions sont transférées au ministère des Affaires étrangères. Le CCF Cap-Vert passe sous l'autorité du Service de coopération et d'action culturelle (SCAC) de l'ambassade de France, tout en conservant son autonomie financière.

En 2010, dans le cadre de la loi du 27 juillet 2010 relative à l'action extérieure de l'État, le CCF Cap-Vert ferme ses portes : ses missions ainsi que celles du SCAC sont confiées à l'Institut français (IF) de Praia.

 

Liste des directeurs du CCF Cap-Vert :

  • 1976-1980, Mindelo : Jacques Gaffier,
  • 1980-1983, Mindelo : Geneviève Berreby,
  • 1983-1986, Praia : Serge Roux,
  • 1994-1996, Praia : Alain Derey,
  • 2000-2004, Praia : Jean-Marie Haye,
  • 2004-2005, Praia : Pascal Von Siebenthal,
  • 2005-2007, Praia : David Fajolles,
  • 2007-2010, Praia : Sylvie Guelle.

Histoire de la conservation

D'abord installé à Mindelo, de 1976 à 1980, le CCF déménage en 1984 dans les petits locaux de son antenne de Praia qui devient l'établissement principal tandis que les locaux de Mindelo deviennent son annexe.

Très vite à l'étroit, le CCF déménage en1986-1987 dans les anciens locaux de l'ambassade situés dans le cœur historique du Plateau de Praia, 30 avenue Corvo. En 1999, les locaux du Plateau sont décrits dans le rapport annuel (article 821PO/1/1) comme « un espace culturel insalubre, exigu et vétuste »), nécessitant une grande opération de réhabilitation menée au début des années 2000.

En 2010, année de la fusion du CCF et du SCAC, toutes les archives culturelles sont regroupées dans les locaux de l'Institut français, nouvellement installé avenue de Lisboa. En 2014, année de la fermeture de l'Institut français, les archives sont transférées dans le garage de l'ambassade. En 2017, la mission archives déplore un grand désordre et des fonds partiellement conditionnés.

Les archives présentent un bon état matériel de conservation.

Modalités d'entrées

Versement enregistré sous le n° 2017002SN et rapatrié au centre des Archives diplomatiques de Nantes (CADN) le 28 septembre 2017.

Présentation du contenu

Le sous-fonds s'organise comme suit : *Questions administratives, *Francophonie, *Enseignement du français, *Diffusion culturelle, *Coopération et manifestations culturelles.

Des archives du CCF à Mindelo, seuls les dossiers individuels des directeurs sont parvenus au CADN (article 821PO/1/4). La majorité des dossiers présents dans ce sous-fonds sont ouverts au début des années 1990.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

En 2017, des éliminations sont réalisées sur place dans le poste par la mission archives.

En 2020, des éliminations complémentaires sont réalisées lors du traitement du versement au CADN (soit 3,65 ml, voir bordereau n° 09/2020) et les archives éliminables à terme sont extraites et cotées en 821PO/EL.

En raison de la désorganisation du fonds et des lacunes constatées, la collection chronologique de la correspondance générale est conservée.

Mode de classement

Les archives sont classées selon le plan le classement des établissements culturels de la « brochure verte » éditée par la Direction des Archives diplomatiques.

En 2017, dans le cadre de la transformation de l'ambassade en Poste à présence diplomatique (PPD) et en vue d'un déménagement, une mission archives dépêchée sur place identifie 363 cartons d'archives culturelles, tous producteurs confondus. Cet ensemble est rapatrié en l'état, sans inventaire.

En 2020, le CADN entreprend leur classement. Les archives produites par le CCF (soit 3ml) sont isolées. Elles paraissent assez lacunaires pour les années antérieures à 1990. Aucune césure n'est observée, ni en 1984 (déménagement à Praia), ni en 2000 (changement de ministère de tutelle), alors qu'un quart des dossiers a été ouvert avant 1999. Compte tenu de son histoire administrative, cet ensemble est conservé comme un sous-fonds du fonds Institut français.

Des opérations de tri, de classement et un conditionnement systématique sont réalisés. Enfin, le répertoire numérique détaillé est rédigé et un travail d'édition est mené.

Conditions d'accès

Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine.

Conditions d'utilisation

La reproduction est libre pour les documents communicables dans les conditions prévues par le règle-ment de la salle de lecture.

Langue des unités documentaires

La majorité des documents est rédigée en français ; certains documents sont rédigés en portugais.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Le dossier du festival « Oyé Luna !» (2003) contient des photographies au format papier (article 821PO/1/21). D'autres manifestations culturelles, non documentées, font l'objet de reportages photographiques : les supports (tirages et négatifs) sont conditionnés au CADN (articles et 821PO/1/23-26).

Des vidéos numériques, rapatriées sur CD-Rom, sont enregistrées sous la cote 821PO/EXTRAIT/1/14.

Autre instrument de recherche

Répertoire numérique détaillé des archives rapatriées du centre culturel français à Praia, 1976-2010, 821PO/1/1-26, CADN 2020, 12p., dactyl.

Voir l'instrument de recherche

Bibliographie

Les bibliothèques spécialisées des Archives diplomatiques, à La Courneuve et à Nantes, proposent des ressources complémentaires, accessibles à l'étude et à la recherche.

Mots clés lieux