Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
D'abord installé à Alexandrie, le siège du consulat est transféré au Caire vers 1610-1620, alors plus important centre d'échanges commerciaux en Egypte.
En 1774, le consul général, s'établit à Alexandrie. Ainsi, jusqu'en 1793, il n'y a plus de représentant français officiel au Caire, même si, durant cette période, Charles Magallon, négociant français établi au Caire, est chargé de la protection des intérêts de la France ; il est d'ailleurs nommé consul général en 1793 (il a joué un rôle prépondérant dans la décision du Directoire d'envoyer Bonaparte en Egypte). Au cours du 19e siècle, bien que le consul général ait toujours sa résidence à Alexandrie, un consul au Caire est tout de même nommé.
En 1825, le vice-consulat, créé pour Etienne Malivoire, est aussitôt érigé en consulat. Il est supprimé deux ans plus tard, au départ de Malivoire pour Alep et rétabli en 1833 au profit de Ferdinand de Lesseps.
A la fin du siècle, le consulat général abandonne Alexandrie pour se fixer définitivement au Caire.
En 1920, une légation de France au Caire est créée, l'agence diplomatique et le consulat général fusionnent par décret du 28 novembre 1920.
Sous le gouvernement de Vichy, le consulat général de France au Caire est le seul établissement consulaire laissé en place, la rupture avec l'Egypte n'intervenant qu'en janvier 1942.
En 1951, le consulat de France au Caire est érigé au rang de consulat général.
Le poste est fermé lors de la rupture des relations diplomatiques entre la France et l'Egypte, le 1er novembre 1956, conséquence de la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Gamal Abdel Nasser. Durant ces années, les intérêts des Français résidant en Egypte furent confiés à l'ambassade de Suisse.
A la reprise des relations diplomatiques avec la République arabe unie (RAU), en avril 1963, le consulat est rouvert au Caire à son rang de consulat général.
Histoire de la conservation
Les archives du consulat de France au Caire, établi au XVIIe siècle, ont été entièrement détruites pour l'Ancien Régime. La prépondérance du consulat général de France à Alexandrie, celui du Caire n'ayant alors qu'une importance secondaire, explique également le faible volume des archives du poste dans la première partie du XIXe siècle. Retrouvées dans le plus grand désordre lors de la réouverture du consulat fermé en 1956[1] (malgré un travail de remise en ordre et d'empaquetage en 1953[2]), ces archives ont été rapatriées en 1982, en même temps que les archives des deux consulats d'Alexandrie et de Port-Saïd.
D'autres rapatriements d'archives ont lieu en 1998, 2009 et 2013.
[1] In Rapport d'inspection de janvier 1965.
[2] In Rapport d'inspection du 20 mars 1953.
Modalités d'entrées
Rapatriement de différents versements.
Présentation du contenu
Plusieurs ensembles composent et augmentent l'intérêt du fonds :
- la sous-série des successions représente un ensemble très complet permettant d'étudier la vie de la colonie française sur plusieurs générations (ancienne série C, cotée 354PO/2)
- le sous-fonds des dossiers du tribunal consulaire s'étend sans interruption sur toute la période de l'existence de ce tribunal (1831 (à vérifier) -1949) ; il permet d'appréhender l'histoire de ces juridictions très particulières nées dans les Echelles du Levant qui permettaient aux ressortissants français d'être jugés selon leurs propres lois (354PO/3),
- la Mission militaire française en Égypte créée au début de la seconde guerre mondiale était le centre de recrutement militaire des Forces Française Libres pour tout le Proche-orient ; à la suite de sa dissolution le 31 décembre 1945, elle versa au consulat une volumineuse série de dossiers nominatifs (354PO/4).
- les archives de la gestion des intérêts français par l'ambassade de Suisse en Égypte (354PO/5)
- les archives de la Section des Biens français (354PO/6)
- les dossiers thématiques des périodes chronologiques suivantes : 1963-1989.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation définitive.
Mode de classement
A son arrivée en 1982, la première partie du fonds a bénéficié d'un relevé sommaire.
Une première tentative de réorganisation et de classement eut lieu au cours des années 2000. Une partie des dossiers thématiques et de la correspondance a été classée à ce moment-là, de même que la sous-série des dossiers de succession (ancienne série C) et le sous-fonds du tribunal consulaire.
La date de 1956 a été retenue comme coupure chronologique en raison de la rupture des relations diplomatiques entre la France et l'Egypte.
Les dossiers remis par l'ambassade de Suisse en Egypte, probablement au moment de la reprise des relations diplomatiques entre la France et l'Egypte (354PO/5) ainsi que les archives de la Section des Biens français (354PO/6), ont été classés en 2017.
Conditions d'accès
Archives publiques communicables selon les délais indiqués dans le code du Patrimoine de 2004, article L 213-2.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
L'état matériel général du fonds est bon.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Dès le 2 novembre 1956 et durant toute la période de rupture des relations diplomatiques, les intérêts des Français résidant en Egypte furent pris en charge par le gouvernement suisse et confiés à l'ambassade de Suisse au Caire. Une section française du Service des intérêts étrangers fut créée afin d'assurer la gestion des affaires consulaires françaises.
Histoire de la conservation
Une partie des archives produites par le consulat a été transférée à l'ambassade de Suisse en 1956. Puis, les archives consulaires de la section française du Service des intérêts étrangers de l'ambassade suisse ont probablement été remises au consulat français au moment de sa réouverture. Les archives remises à la France, pour la partie correspondance échangée avec le Département suisse, sont probablement celles du conseiller politique à la chancellerie suisse, M. Weber, systématiquement mis en copie.
Modalités d'entrées
Ces archives ont été rapatriées au CADN en 1982.
Présentation du contenu
On retrouve dans le sous-fonds l'organisation classique appliquée aux archives consulaires : *Visas et passeports, *Dépôts en nature, *Immatriculation consulaire, *Etat civil, *Personnel et affaires diverses, *Expulsions et incarcérations.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Aucune élimination n'a été effectuée lors du classement au Centre des Archives diplomatiques de Nantes en 2017.
Mode de classement
Les documents ont été classés par ordre d'importance matérielle des séries.
Le dépôt en nature n°294 de Jean Ganem, journaliste et propritétaire du journal "Actualités" en 1955, fils du journaliste et propriétaire du journal "La Patrie", Nametalla Ganem, avait été extrait du fonds lors d'une première opération de classement et coté provisoirement 9PROV/1. Il a été réintégré lors du classement en 2017 et coté en 354PO/5/26.
Conditions d'accès
Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine (articles L213-1 et L213-2).
Langue des unités documentaires
Autre instrument de recherche
Gestion des intérêts français par l'ambassade de Suisse en Egypte (1954-1963), 354PO/5/1-32. Répertoire numérique détaillée établi par Véronique Chainiau, archiviste, et Régine Mathern Mesnil, chargée d'études documentaires, Nantes, 2017, 8 p., dacyl.
Voir l'instrument de recherche
Documents en relation
Voir : Berne, sous-série "Gestion des intérêts français au Proche et au Moyen-Orient après la crise de Suez", cote 89PO/2/1-84.
Mots clés lieux
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.