DU BOYS, Sylvius-Paul

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Papiers Sylvain-Paul DU BOYS

Cote/Cotes extrêmes

18PAAP (Cote de commande)

Date

1859-1928

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de La Courneuve

Description physique

4 articles

Origine

DU BOYS, Sylvain-Paul

Biographie ou Histoire

Né à Paris le 5 juillet 1853, il s'était d'abord destiné à la carrière notariale, effectuant successivement, entre 1873 et 1879, des stages dans l'étude de son père puis dans celle de Champetier de Ribes, notaire à Paris. Second clerc dans cette dernière étude, il était sur le point d'en devenir le principal clerc, lorsque la candidature qu'il avait posée aux Affaires étrangères, le 25 avril 1879, fut acceptée.
Second clerc dans cette dernière étude, il était sur le point d'en devenir le principal clerc, lorsque la candidature qu'il avait posée aux Affaires étrangères, le 25 avril 1879, fut acceptée. Licencié en droit, il faisait valoir, en outre, un diplôme de bachelier ès-sciences, son admission à l'école militaire de Saint-Cyr, ainsi que son admission, avec le rang de second sur trente, à l'emploi d'élève commissaire à la Marine.
Il faudrait ajouter qu'il était membre de la Société de géographie de Paris depuis le 6 mars 1876, membre du Congrès international des sciences géographiques et du Congrès de géographie commerciale (1878). Il est nommé attaché à la sous-direction des Consulats en 1879. Son titre de capitaine l'amena à solliciter, en 1891, alors qu'il était déjà sous-directeur aux Affaires étrangères, une affectation au ministère de la Guerre, au service des chemins de fer et des étapes. Il avait entre temps épousé, en 1885, Marguerite Baudin, fille de Baudin, directeur général des Mines.
On le retrouve le 5 septembre 1897 ministre plénipotentiaire, sous-directeur des affaires de Chancellerie puis, le 20 avril 1904, directeur des Consulats et des affaires commerciales. Son état de santé ne lui permettant plus d'assumer ces responsabilités, le ministre le charge, par arrêté du 10 octobre 1904, d'étudier les améliorations à apporter aux règlements qui régissent la liquidation des successions et le recouvrement des créances à l'étranger, la gestion des dépôts et la réforme des tarifs de chancellerie. Par une lettre du 14 janvier 1906, où il fait allusion aux fonctions de chef de cabinet qu'il a exercées, il demande sa mise à la dispositon et exprime son intention d'aller étudier dans quelques postes d'Italie, et peut-être d'Espagne, dans quelles conditions fonctionne le service des dépôts, et de vérifier entre autres le consulat de Vintimille, depuis longtemps très mal géré. Il sera chargé, en outre, de l'inspection de plusieurs postes consulaires dans le Nord de l'Italie.
Nommé ministre plénipotentiaire, il obtient du ministre Stephen Pichon, le 25 janvier 1907, un arrêté de mise en disponibilité. Nommé alors au Conseil des prises et renouant ainsi avec la Marine, il y représente le ministère des Affaires étrangères jusqu'en 1914. Il avait également reçu une nomination, le 5 octobre 1907, de membre de la commission créée au ministère des Finances pour étudier dans quelle mesure le concours des agents consulaires français pourrait être utilisé dans la répression des fraudes en matière successorale.
Il participe aux travaux de préparation de la conférence internationale de La Haye de 1906 et ensuite à ceux de la commission internationale du droit privé.
Il s'était, durant toute sa carrière administrative, spécialisé dans les questions juridiques : ses papiers contiennent d'assez nombreuses notes de sa main sur ces questions.
Il appartient à une période où on leur accorde un intérêt accru, surtout à partir de 1891 après le rétablissement du poste de jurisconsulte en faveur de Louis Renault, professeur à la faculté de droit.
Sylvius Du Boÿs ne demeura pas plus de six mois, en 1904, directeur des Consulats et des affaires de chancellerie, mais c'était à une époque de mutation où déjà se préparait, au ministère, la réforme de 1907 et la création consécutive de la direction des Affaires administratives et techniques.
Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite le 17 février 1909.

Modalités d'entrées

Remis par le diplomate en 1924.

Présentation du contenu

Il s'était, durant toute sa carrière administrative, spécialisé dans les questions juridiques : ses papiers contiennent d'assez nombreuses notes de sa main sur ces questions.

Conditions d'accès

Librement communicable.

Langue des unités documentaires

Français.

Autre instrument de recherche

Inventaire analytique, Paris, s.d., 4 p.  Voir l'instrument de recherche

Mots clés producteurs