FROMENT-MEURICE, Henri

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Henri FROMENT-MEURICE (1923-2018)

Cote/Cotes extrêmes

393PAAP (Cote de commande)

Date

1945-1998

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de La Courneuve

Description physique

28 articles, soit 7 ml.

Origine

FROMENT-MEURICE, Henri

Biographie ou Histoire

Henri Alfred Germain André Froment-Meurice, né le 5 juin 1923 à Paris, commence ses études à l'Université de Paris où il obtient une licence ès lettres en littérature française, en littérature et civilisation américaines et en anglais, et poursuit sa formation à l'École libre de Sciences politiques d'où il sort deuxième de sa promotion. Lors de son service militaire effectué à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il est affecté au cabinet du général Kœnig, commandant en chef de la zone française d'occupation en Allemagne, à Baden-Baden, et participe en particulier aux liaisons avec le Conseil de contrôle quadripartite à Berlin. Il est démobilisé en mars 1946 et espère entrer au quai d'Orsay. La création de l'École nationale d'administration (ENA) va le contraindre à différer son projet. Reçu au concours, il intègre la promotion « Nations Unies » : c'est lors de son passage à l'ENA qu'il effectue en 1947 un stage en Algérie où il séjourne de février à décembre. Le gouverneur général est Yves Chataigneau et le préfet d'Alger,  Camille Ernst. Il débute ensuite sa carrière au ministère des Affaires étrangères, à l'Administration centrale, au service des pactes (1950-1952) : il est alors détaché auprès de Jean Monnet et travaille principalement sur les questions du Pacte de l'Atlantique Nord. Il est ensuite deuxième secrétaire à Tokyo (1952-1953) puis chef du service diplomatique du Commissariat général de France en Indochine (1953-1954), sous l'autorité de Maurice Dejean pour ces deux postes, avant de devenir chef-adjoint du Cabinet du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Roland de Moustier (1954). Il est ensuite nommé  premier secrétaire à Moscou (1956-1959) où Maurice Dejean est ambassadeur. En 1959, de nouveau à l'Administration centrale, à la section Europe, il est délégué dans les fonctions de sous-directeur d'Europe Orientale à partir du début de l'année 1962. Nommé chargé d'affaires au Caire lors de la réouverture de l'ambassade en 1963, puis premier conseiller au même poste jusqu'en 1965, il est ensuite délégué dans les fonctions de chef de service des Affaires culturelles et techniques à l'Administration centrale en 1965 puis chef du service des Relations culturelles en 1966. Il est envoyé comme premier conseiller à Moscou en 1968. Il revient comme chargé des affaires d'Asie-Océanie à l'Administration centrale en 1969 où il demeure jusqu'en 1975, en étant directeur de ce service de 1970 à 1975. Après avoir rempli le poste de directeur des Affaires économiques et financières de 1975 à 1979, il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Moscou (1979) puis ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Bonn (1981-1983). Il obtient alors un congé spécial jusqu'à sa retraite en 1988 et est élevé à la dignité d'Ambassadeur de France en janvier 1984. Il exerce par la suite des activités dans le privé en tant que conseiller du président de Paribas, Jean-Yves Haberer (1985-1991), en tant que conseiller au cabinet Jeantet et associés (1991-1998), comme administrateur de la Compagnie Philips et de Robert Bosch France (jusqu'en 1996). Il est inscrit sur la liste des arbitres du Comité français auprès de la Cour internationale d'Arbitrage de la Chambre de commerce internationale. Au niveau des institutions européennes, il participe entre 1994 et 1998, en tant qu'expert, à un groupe de réflexion sur la politique extérieure de sécurité commune. Il est co-président du groupe franco-soviétique sur les sociétés mixtes de 1987 à 1991.

 M. Froment-Meurice maîtrise parfaitement l'anglais et pratique également l'allemand et le russe. Il est décoré de la Légion d'Honneur, chevalier en décembre 1967, il est promu officier en mars 1978 avant de devenir commandeur en juillet 1994. M. Froment-Meurice est également chevalier (juillet 1964) puis officier de l'Ordre national du Mérite (décembre 1971). Il est aussi chevalier de l'Ordre national du Vietnam (juin 1954) et officier du Million d'Eléphants (Laos, février 1954). En 1968, il est décoré par Nasser de l'Ordre de la république Arabe unie.

Histoire de la conservation

Ces papiers ont été conservés par M. Froment-Meurice jusqu'à leur remise aux archives, en trois temps en 1999, en 2013 et en 2016.

Modalités d'entrées

Don.

Présentation du contenu

Le fonds se compose de deux grands ensembles de documents : des papiers de fonction d'une part et des papiers privés d'autre part. Y figurent en effet de nombreuses notes parfois originales, des rapports et de la correspondance politique composée lors des différentes missions réalisées par M. Froment-Meurice tant à l'Administration centrale qu'en poste.

Cependant, la richesse de ces archives réside peut-être davantage dans les nombreux carnets rédigés par le diplomate lors de ses différentes fonctions. Ces carnets comportent à la fois des notes de travail prises pour la rédaction de dépêches ou de rapports politiques, des comptes rendus d'entretien auxquels M. Froment-Meurice a assisté, mais ils se présentent aussi parfois davantage sous la forme d'un journal relatant les tractations diplomatiques auxquelles le diplomate a participé.

 

Les premiers documents (393PAAP/1) sont en rapport avec son travail auprès du général Koenig et touchent plus particulièrement à la question de l'opportunité pour les puissances occupantes de rétablir des administrations centrales en Allemagne. Il s'agit principalement de notes échangées à ce propos permettant de pénétrer les débats qui ont surgi entre les autorités françaises et les trois autres puissances victorieuses à propos du sort de l'Allemagne à la fin de la guerre que ce soit dans le domaine politique, économique mais aussi social avec la question des syndicats. 

Lors de son stage en Algérie en 1947, M. Froment-Meurice se trouve successivement au Gouvernement général à Alger, puis dans le bled, à la communauté mixte de Saïda avant de rejoindre le cabinet du préfet d'Alger, Ernst : cette expérience de l'ensemble des composantes du territoire algérien en fait un observateur privilégié de l'émergence et de l'affirmation de partis nationalistes, constat qui lui permet de rédiger son mémoire de stage sur le thème des « Conditions de la confiance franco-musulmane » (393PAAP/2).

            Son passage au service des Pactes (393PAAP/3, dossier 1) inaugure une carrière diplomatique marquée par le clivage, alors structurant dans les relations internationales, entre l'Est et l'Ouest : il en fait tout d'abord l'expérience en travaillant dans le cadre du Pacte de l'Atlantique Nord, récemment signé. Durant cette période, de septembre 1954 à mai 1956,  Henri Froment-Meurice est détaché à mi-temps auprès de Jean Monnet. Aucun document de son activité n'ayant été conservé pour cette époque, un dossier sur le Comité Jean Monnet pour les États-Unis d'Europe a été classé ici mais les dates des documents vont jusqu'en 1966 (393PAAP/5).

Concernant la mission de M. Froment-Meurice au Commissariat général de France en Indochine, la correspondance qu'il a pu échanger avec divers membres du réseau diplomatique français concernés par les questions coloniales dans l'Asie du Sud Est demeure un très bon témoignage sur cette période troublée qui connaît en particulier la défaite militaire de Dien-Bien-Phu. (393PAAP/3, dossier 3)

Entre septembre 1954 et mai 1956, Henri Froment-Meurice est chef-adjoint du cabinet de Roland de Moustiers, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Ce deuxième passage à l'administration centrale plonge à nouveau M. Froment-Meurice dans les relations Est-Ouest : les nombreuses notes témoignent de la prise d'importance de la question allemande qui se traduit au niveau européen par l'échec de la Communauté européenne de défense et au niveau français par les négociations pour obtenir la ratification des accords de Paris sur la remilitarisation de l'Allemagne de l'Ouest. (393PAAP/4-5, dossier 3)

     Le seul document en lien avec le premier passage de M. Froment-Meurice à Moscou est le compte rendu d'un voyage effectué en Sibérie en mars 1958. (393PAAP/6)

     Le retour de M. Froment-Meurice à l'Administration centrale à la direction Europe puis rapidement comme sous-directeur au service d'Europe orientale lui permet d'être un témoin de premier ordre de deux événements marquants de la Guerre froide : tout d'abord le sommet de Paris d'avril 1960 avec la venue de M. Khrouchtchev et l'affaire de l'U2 mais aussi la crise de Berlin de 1961 qui aboutit à la construction du mur. On peut ainsi souligner l'importance des notes, la plupart du temps rassemblées dans des carnets et prises en sténo par M. Froment-Meurice lui-même lors des séances de négociations, des assemblées plénières ou des rencontres ministérielles ou d'expertise aussi bien que pendant des déjeuners ou des discussions plus informelles. Cet ensemble documentaire permet d'appréhender plus en profondeur la stratégie de la puissance française, question sur laquelle M. Froment-Meurice a de plus échangé avec le général Pierre-Marie Gallois comme en témoigne la correspondance figurant également dans ce dossier. (393PAAP/7-19)

      Les archives conservées par M. Froment-Meurice de son passage au Caire offrent une réflexion plus particulièrement orientée vers la question de la nature des relations franco-égyptiennes dans la mesure où le diplomate tout d'abord envoyé seul comme chargé d'affaires effectue la réouverture en avril 1963 de l'ambassade française en Egypte, fermée depuis la crise de Suez en 1956. Un ensemble de coupures de presse sur les rencontres mondaines dans le milieu diplomatique cairote manifeste en outre la fonction de représentation associée au statut du diplomate. (393PAAP/20-21)

     Les deux périodes suivantes constituent un passage à l'Administration centrale d'environ dix ans. Pendant les années 1970-1975, en tant que directeur d'Asie-Océanie, M. Froment-Meurice est principalement confronté au règlement du conflit vietnamien comme le montre l'importante masse documentaire que constituent les comptes rendus des entretiens tenus dans le cadre des négociations de Paris entre 1969 et 1975. Dans sa mission, M. Froment-Meurice se trouve directement en contact avec le ministre des Affaires Etrangères et ceci transparaît au travers des annotations manuscrites de Michel Debré et de Maurice Schumann apparaissant sur les nombreuses notes politiques. La question vietnamienne est également présente dans la correspondance politique et particulière qu'en tant que directeur du service d'Asie-Océanie, M. Froment-Meurice a avec l'ensemble des postes d'Asie du Sud Est : de même que les carnets rédigés par le diplomate pour cette période, cette correspondance permet de percevoir le fonctionnement du travail diplomatique en particulier dans des situations de conflits mais aussi d'avoir accès au témoignage d'observateurs directs des événements (393PAAP/24-46).

M. Froment-Meurice arrive à la direction des Affaires Economiques en mars 1975 sous la présidence de M. Valéry Giscard d'Estaing. Après le premier choc pétrolier, cette période est marquée par la prise d'importance des questions énergétiques, élément très présent dans les notes conservées. Ces questions contribuent au développement d'une nouvelle politique dans le domaine énergétique, celle de la coopération entre pays industrialisés et en voie de développement, entre pays consommateurs et producteurs de pétrole : cette période est en effet celle des grands sommets Nord-Sud qui cherchent à mettre en place de nouvelles règles sur le marché du pétrole mais révèlent aussi les limites du marché économique international en général avec par exemple la dissidence du Royaume-Uni qui refuse une représentation commune de la CEE. (393PAAP/47-67)

Bien qu'arrivé à Moscou comme ambassadeur dans un contexte de détente en juin 1979, M. Froment-Meurice devient un acteur de premier ordre dans la crise internationale qui fait suite à l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques en décembre 1979. Cette nouvelle donne géopolitique se traduit par des tensions dans le domaine de la représentation diplomatique comme le montre en particulier la polémique suscitée par la présence de M. Froment-Meurice lors des cérémonies du 1er mai 1980, la censure du traditionnel discours de l'ambassadeur de France à la télévision soviétique à l'occasion du 14 juillet 1980 ou encore la question du boycott des Jeux Olympiques de Moscou en juillet 1980. Tous ces éléments font apparaître dans la correspondance politique les divergences dans la communauté internationale entre des stratégies de rupture et de maintien de la discussion. (393PAAP/68-73)

Enfin, M. Froment-Meurice est nommé ambassadeur à Bonn en décembre 1981 où il se trouve confronté aux évolutions de la politique intérieure de la République fédérale d'Allemagne avec en particulier une crise marquée par la mise en question de l'autorité du chancelier Helmut Schmidt alors remplacé par Helmut Kohl. Rappelé par François Mitterand en 1983, il et se consacre ensuite à la présidence de la branche française du Comité d'action pour l'Union européenne à la suite de Pierre Henri Teitgen, créé en 1981. Il va ainsi n'avoir de cesse d'informer les représentants des plus hautes instances de l'Etat des orientations et actions du Comité et notamment au but avoué de doter l'Europe des instruments institutionnels nécessaires à l'exercice d'une diplomatie  et d'une défense uniques. (393PAAP/74-78). M. Froment-Meurice se voit encore confier deux missions après son départ en retraite : chargé d'élaborer un rapport sur la dimension extérieure du marché intérieur européen en 1987 (393PAAP/79), il est ensuite membre du groupe d'experts à Haut-Niveau pour la « Politique extérieure et de Sécurité Commune (PESC) » de 1994 à 1998 (393PAAP/80).

Les papiers privés, qui constituent la seconde partie du fonds, comportent plusieurs pièces relatives à l'engagement politique d'Henri-Froment-Meurice pour l'Union Européenne (393PAAP/81-84). Cette série est toutefois principalement constituée par les interventions (393PAAP/86-102) et les écrits (393PAAP/103-112) du diplomate, largement inspirés il est vrai par l'expérience vécue au cœur de la politique étrangère française. Un peu de correspondance personnelle (393PAAP/113-117) confiée par le diplomate ainsi que des documents familiaux à caractère historique (393PAAP/118) complètent cet ensemble.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Aucune élimination n'a été effectuée.

Mode de classement

Le plan de classement propose une distinction entre la carrière d'Henri Froment-Meurice au service de la France, de ses toutes premières missions comme élève de l'Ecole nationale d'administration à ses dernières confiées entre 1987 et 1998, et ses activités personnelles, recensées dans les papiers privés.

Conditions d'accès

Communicabilité en application de la loi du 2008 sur les archives, à l'exception des articles cotés 393PAAP/24, 71 et 116, encore soumis au délai de 50 ans, et communicables uniquement sur autorisation des ayants-droits de M. Froment-Meurice.

Conditions d'utilisation

La reproduction à usage privé est autorisée seulement pour les documents librement communicables.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Fonds en cours de classement.

Autre instrument de recherche

Répertoire numérique détaillé par Françoise Aujogue, chargée d'études documentaires principale, et Solène Levatois, élève-stagiaire de l'Ecole normale supérieure, Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, La Courneuve, octobre 2017, 83 p. : voir l'inventaire

Documents en relation

Au MAE, site de La Courneuve

Haut-commissariat de la République Française en Allemagne : Archives du Gouvernement militaire Français de Berlin, Direction des services administratifs et financiers, 1945-1990. (6GMFB/)

Fonds du Cabinet du ministre des Affaires étrangères

Pierre Mendès France, 1954-1955 (9QO).
Antoine Pinay, 1955-1956 (10QO).
Maurice Couve de Murville (12QO).

Archives du ministère des Etats associés (1945-1957)

Section IV (174QONT).

Archives de la direction d'Europe après 1944

Pologne, période 1956-1970 (199QO).
U.R.S.S., période 1956-1960 (208QO).
Yougoslavie, période 1956-1970 (209QO).

Série Asie, Indochine, 1944-1955, notamment la sous-série "dossiers généraux" concernant la conférence de Genève (120QO).

Papiers d'agents et archives privées

Papiers Maurice Dejean (288PAAP), en particulier s'agissant des périodes 1953-1954 lorsqu'il était Commissaire général en Indochine et 1955-1964, lorsqu'il était ambassadeur en U.R.S.S.

 

Au MAEDI, site de Nantes

Archives rapatriées du Haut-commissariat puis ambassade de France à Saïgon, 1945-1962 (589PO/1).

 

Aux Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine

Fonds de la Présidence de la République

Georges Pompidou (5AG).

Témoignages recueillis par l'Association Georges Pompidou

Entretien d'Henri Froment-Meurice réalisé par Frédéric Turpin le 22 janvier 2001 (1AV 748, 1AV 749).

 

 Au Service historique du Ministère de la Défense, à Vincennes

Archives de l'Indochine, sous-série 10H (1867-1956)

Bibliographie

Écrits d'Henri Froment-Meurice

Articles (bibliographie sélective)

« Les Relations économiques franco-allemandes », in : Défense nationale, n°2, juillet à décembre 1997, Paris, Comité d'études de défense nationale, 1997.
« Une ambassade en Allemagne », in : Commentaire, vol. 21 (1978-1998), n°83, automne 1998, Paris, Plon, septembre 1998.
« Tchétchénie, islam et pétrole », in : Commentaire, vol. 23 (1978-2000), n°89, printemps 2000, Paris, Plon, mars 2000.
« La France et l'Empire », in : Politique étrangère, n°1-4, printemps à hiver 2000, Paris, IFRI, 2000.
« Une politique étrangère pour quoi faire ? », in : Politique étrangère, n°1-4, printemps à hiver 2000, Paris, IFRI, 2000.
« La Partie n'est pas finie », in : Commentaire, vol. 24 (1978-2001), n°94, été 2001, Paris, Plon, juin 2001.
« Un an après », in : Commentaire, vol. 25 (1978-2002), n°99, automne 2002, Paris, Plon, septembre 2002.
« Est-ce la fin de l'Europe ? », in : Commentaire, vol. 26 (1978-2003), n°101, 1er trimestre, Paris, Plon, mars 2003.
« Quelle Amérique pour quelle Europe ? », in : Commentaire, vol. 26 (1978-2003), n°104, 4e trimestre 2003, Paris, Plon, décembre 2003.
« Contre l'idée d'un « axe » Paris-Berlin-Moscou », in : Commentaire, vol. 28 (1978-2005), n°111, 3e trimestre, Paris, Plon, juillet 2005.
L'Europe et les Balkans occidentaux, actes du colloque Paris 14 mars 2005 par la Fondation Robert Schuman, 2005, 121 p.
« François Mitterrand et l'unité allemande », in : Commentaire, vol. 29 (1978-2006), n°114, 2e trimestre, Paris, Plon, Avril 2006.
« Quelle politique avec la Russie ?  », in : Commentaire, vol. 30 (1978-2013), n°118, 2e trimestre 2007, Paris, Plon, 2007.
« Avec quelles lunettes regarder la Russie ? », in : Commentaire, vol. 32 (1978-2009), n°126, 2e trimestre, 2009.
« Témoignage d'un ambassadeur de France dans la crise des Euromissiles », in : Les crises dans les relations franco-soviétiques, 1954-1991, 2009.
« La France et la crise de Berlin », in : Les crises dans les relations franco-soviétiques, 1954-1991, 2009.
« La construction du Mur de Berlin », in : Commentaire, (1978-2003), n°132, 4e trimestre 2010, Paris, Plon, 2010.
« Les Mémoires de Roland de Margerie », in : Commentaire, vol. 36 (1978-2013), n°142, 2e trimestre 2013, Paris, Plon, 2013.

Ouvrages

Une puissance nommée Europe, Paris, Julliard, 1984, 249 p.
Une éducation politique, Paris, Julliard, 1987, 288 p.
L'Europe de 1992, espace et puissance : la dimension extérieure du marché intérieur : rapport au Ministre des affaires étrangères, Paris : la Documentation française, 1988.
Vu du Quai, mémoires, 1945-1983, Paris, Fayard, coll. « Pour une histoire du XXe siècle », 1998, 689 p.
Journal d'Asie : Chine, Inde, Indochine, Japon, 1969-1975, Paris, L'Harmattan, 2005, 488 p.
La Mort dans le café : cométragédie en quinze tableaux, Paris, L'Harmattan, 2007, 141 p.
Les femmes et Jésus, Paris, les Éd. du Cerf, 2007, 126 p.
Journal de Moscou : ambassadeur au temps de la Guerre froide : 1956-1959, 1968-1969, 1979-1981, Paris, A. Colin, 2011, 744 p.

Journal de Bonn : ambassadeur de France de Schmidt à Kohl, 1982-1983, Paris, A. Colin, 2013, 180 p.

Mots clés lieux

Mots clés producteurs