Jules Barthélémy Saint-Hilaire est né le 18 août 1805. Après des études au lycée Louis-le-Grand puis au collège de Bourbon, il intègre le ministère des Finances en 1825 avant d'entamer une carrière de journalisme. Il collabore alors à divers journaux : le Globe (1826-1830), le National (1830-1834), le Courrier français (1831-1834) et le Constitutionnel où il se positionne en opposant à Charles X et sa politique conservatrice. Il se consacre ensuite à l'étude de l'histoire de la philosophie et se lance dans une traduction des textes d'Aristote, qui l'occupe une grande partie de sa vie. Il obtient ainsi une chaire de philosophie antique au Collège de France en 1838.

Après 1848, il est élu sénateur républicain de Seine-et-Oise mais se retire après le coup d'état de 1851. En 1855, il participe à la commission d'examen du projet de percement du canal de Suez par Ferdinand de Lesseps. Il contribue d'ailleurs à la popularité du projet en rédigeant un certain nombre d'articles sur le sujet. De nouveau élu député en 1869, il est nommé sénateur à vie en 1875. Il est ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Jules Ferry, entre le 23 septembre 1880 et le 14 novembre 1881. Il participe alors activement à la mise sous protectorat de Tunis.

Jules Barthélémy Saint-Hilaire est décédé en 1895.

Scellés apposés en 1895, au décès de Jules Barthélémy Saint-Hilaire.

Le fonds conservé par le ministère des Affaires étrangères comprend uniquement de la correspondance et notamment la correspondance confidentielle de Jules Barthélémy Saint-Hilaire lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères.

Librement communicable.

Inventaire sommaire, Paris, s.d., 2 p.  Voir l'instrument de recherche