BAKOU (agence consulaire et vice-consulat)

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Agence consulaire et vice-consulat de France à Bakou

Cote/Cotes extrêmes

59PO/1/1-5 (Cote de commande)

Date

1893-1919

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Importance matérielle

5 articles, 0,77 ml

Caractéristiques physiques

5 cartons

Origine

Agence consulaire et vice-consulat de France à Bakou

Biographie ou Histoire

C'est en 1883 que l'idée de créer une agence consulaire à Bakou a vu le jour, motivée davantage par le développement de l'exploitation des huiles de naphte et leurs dérivés, produits employés dans une très grande proportion par la France à l'époque, que par la présence de seulement 7 ressortissants français. Situé sur la mer Caspienne, ce port prenait au fil des années une importance considérable et était appelé à un avenir commercial et industriel qui justifiaient l'installation d'une agence consulaire française.
Le 20 décembre 1884, M. Thyss, ingénieur-chimiste, fut donc le premier Français à obtenir le brevet d'agent consulaire de France à Bakou, jusqu'à sa démission en janvier 1887.

Il ne fut cependant pas remplacé aussitôt. Le consul de France à Tiflis, profitant de la vacance du poste jusqu'en 1889 et de circonstances économiques favorables, notamment l'ouverture du chemin de fer de Samarkhande en 1888, reliant l'Europe à cette partie de l'Extrême-Orient, se décida à demander au ministre des Affaires étrangères l'établissement à Bakou d'un vice-consulat avec un agent de carrière pour titulaire.

Ainsi, le 29 juillet 1889, Joseph-Lucien Humbert fut nommé premier vice-consul de France à Bakou, mais admis à ne prendre effectivement ses fonctions qu'à la fin du mois de septembre 1889, le gouvernement russe montrant quelques réticences à son installation. Il occupa ce poste jusqu'à son décès le 14 août 1892. lui succédèrent alors en quelques années de nombreux autres agents, dont Louis Lemarié (novembre 1892), Jean-Pierre-Camille de Pommayrac (14 février 1893), Ferdinand-Alexis-Henry Dubail (26 mars 1894), etc., qui n'occupèrent le poste qu'un an en moyenne, jusqu'à sa suppression en tant que vice-consulat le 1er mai 1919.

Il fut néanmoins décidé de ne pas abandonner Bakou et de remplacer le vice-consulat supprimé par une agence consulaire.

Histoire de la conservation

Les dossiers concernant l'industrie du naphte (1900-1914), le fonctionnement du poste (1905-1919), l'Alliance française (1918), les affaires militaires (1908-1919), de chancellerie (1905-1919), et le dossier général des affaires commerciales (1908-1919), répartis dans les articles 2 à 5, ont transité par le consulat de Perse en 1919 et l'ambassade de France à Moscou en 1926, avant d'arriver au ministère des Affaires étrangères en 1928. Retrouvés dans les combles du Quai d'Orsay en 1930, ils furent envoyés aux Archives nationales en 1932 puis récupérés en 1977. La correspondance avec le consulat de France à Tiflis (1897-1898), quant à elle, retrouvée dans les nombreuses liasses et registres du fonds dit "Saint-Pétersbourg", restitués en 1969 sans classement par les Soviétiques, a été intégrée au fonds de Bakou en décembre 2001. Les autres dossiers, restitués par le ministère russe des affaires étrangères en 2001, ont été réintégrés dans ce fonds en novembre 2003 ; les cotes des dossiers apposées par les Soviétiques sont indiquées en notes de bas de page pour mémoire. Il n'est pas certain, à l'heure actuelle, que toutes les archives de ce poste nous aient été rendues.

Autre instrument de recherche

Répertoire numérique des archives rapatriées de l'agence consulaire et vice-consulat de France à Bakou, par Dominique Havard, novembre 2003, 4 p., dactyl.
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Mots clés lieux

Mots clés producteurs