Résistant, Jacques Bouchacourt (1923-2000), est attaché à la direction des affaires politiques du Commissariat général aux affaires allemandes et autrichiennes. Affecté à la direction d'Europe du Quai d'Orsay (1950), il est titularisé à compter du 26 mars 1952 mais bientôt suspendu de ses fonctions en raison de son opposition au projet de Communauté européenne de défense (octobre 1952). Nommé au Haut-Commissariat de la République française en Autriche (décembre 1952), il est en disponibilité de 1954 à 1958, député de la Nièvre de 1968 à 1973. Détaché ensuite auprès des Charbonnages de France de 1973 à 1982, il est réintégré dans les cadres des Affaires étrangères en juillet 1982 et chargé de mission auprès de la Direction des affaires politiques pour suivre les dossiers relatifs aux Nations unies et aux organisations internationales.

Le fonds 356PAAP comprend des photocopies de documents concernant l'action de Jacques Bouchacourt, et une étude datée de janvier 1983 intitulée « Désarmement-développement ; esquisse d'un plan français ». Ce document propose la création d'un impôt mondial de solidarité, déductible des budgets militaires et le versement du produit de cet impôt annuel à un Fonds géré par une Organisation de solidarité mondiale (OSM) à laquelle tous les Etats seraient invités à adhérer, dont le siège serait fixé en France et dont le conseil d'administration serait composé des quinze Etats membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Le projet s'inspire largement d'une note rédigée par l'ancien député en mars 1976.

Fonds librement consultable.