Député à partir de 1871, puis sénateur de 1903 à sa mort en 1911, Maurice Rouvier occupe une importante position dans les affaires à Marseille, dont il est originaire. En 1901, il prend la tête de la Banque française du commerce et de l'industrie, appelée couramment banque Rouvier, dont il fait une des plus grandes banques d'affaires françaises, après la Banque de Paris et des Pays-Bas et la Banque de l'union parisienne. Il est ministre du Commerce dans le gouvernement Gambetta en 1881, puis dans le cabinet Ferry du 14 octobre 1884 au 29 mars 1885. Il est ministre des Finances en 1887, puis du 22 février 1889 au 28 novembre 1892, et du 7 juin 1902 au 17 juin 1905, date à laquelle il prend le portefeuille des Affaires étrangères. Il est trois fois président du conseil, en 1887 puis du 24 janvier 1905 au 9 mars 1906.

Le fonds 185APAAP aurait été constitué postérieurement à l'apposition de scellés au domicile de Maurice Rouvier après son décès.

Le fonds Rouvier concerne principalement les questions économiques internationales : lettres de l'ambassade en Italie (1887) ; notes sur les négociations commerciales avec la Grèce entre 1881 et 1884 (1887) ; notes sur les chemins de fer en Anatolie (1887) ; rapports sur le Cambodge et l'Indochine (1888) ; rapport sur les relations commerciales de la Roumanie (1904) ; rapport et télégrammes concernant un prêt au Maroc (1904 -1905).

Il n'existe pas d'inventaire détaillé du fonds Rouvier.