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Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Poste créé en 1827.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Alexandre Victor Martin, qui prend ses fonctions en octobre 1826, porte le titre « d'inspecteur du commerce français à Mexico et dépendances ». Il n'est ni ambassadeur ni consul : c'est une commission ministérielle, sans la signature du Roi, qui annonce sa nomination. La légation de France à Mexico n'est officiellement créée qu'en 1829.
La première date extrême du fonds - 1821 - est due à des papiers relatifs à des particuliers. La seconde - 1880 - précède le rétablissement des relations diplomatiques du Mexique avec la France, lesquelles avaient été rompues en 1868. Cette coupure chronologique correspond à la clôture de plusieurs dossiers dès l'origine (dossiers de correspondance, compilations de courriers de particuliers). De même, la série numérique de dossiers de chancellerie, qui constitue l'un des grands systèmes de classement du fonds, prend fin en 1880. Le redémarrage, l'année suivante, d'une nouvelle série numérique (Mexico légation - série C), corrobore ce choix.
Histoire de la conservation
Les archives anciennes de Mexico sont rapatriées en 1959, à la suite des recommandations formulées par la mission Glachant. Elles se présentent alors en trois séries A (1827-1890, 33 cartons), B (1822-1946, 135 cartons et 21 registres) et C (1826-1958, 303 articles).
Modalités d'entrées
On ignore à quelle date elles ont été transférées au Centre de Nantes.
Présentation du contenu
Tout d'abord et de façon frappante, le contenu du fonds d'archives de la légation de France à Mexico reflète le caractère conflictuel des rapports entre les deux pays durant la période concernée. Les décrets d'expulsion et d'interdiction du commerce de détail aux étrangers, les expéditions de 1839 et de 1862-1867, mais aussi les heurts quotidiens des expatriés avec la population et les autorités mexicaines, font des réclamations le thème dominant des affaires du fonds. Elles font part égale avec les successions dans les dossiers d'affaires de chancellerie, et leur règlement entraîne notamment la formation de commissions d'indemnisations. Ce fonds illustre donc bien « l'histoire, très remuante, des Français de ce pays » comme l'écrit Glachant dans son rapport de mission de janvier 1959 (voir Archives des archives, article 253).
La structure du fonds est déterminée, quant à elle, par le classement des dossiers d'affaires particulières. Leur organisation en deux grandes séries (affaires politiques, affaires de chancellerie) reflète la structure bicéphale de la légation, partagée entre un ministre plénipotentiaire et un chancelier. Elles s'imposent par leur importance (elles représentent matériellement les deux tiers des articles) et couvrent toute la période concernée.
La série des affaires politiques renferme, outre des dossiers nominatifs à caractère politique, des affaires thématiques et un peu de correspondance. La série des affaires de chancellerie contient en grande majorité des affaires de successions et de réclamations, ainsi que des demandes de nouvelles ou de renseignements. L'organisation de ces séries est numérique ; elle est également à peu près chronologique, les séries ayant été constituées en temps réel, au fil de l'arrivée des affaires. Témoins d'un mode de classement révolu dès le début du XXe siècle, ces séries ont été reconstituées grâce à la présence dans le fonds de répertoires alphabétiques et numériques. La consultation de ces répertoires permettait de voir l'ensemble des dossiers et de constater les lacunes : le parti a donc été pris de signaler dans l'inventaire, en caractère italique, les dossiers manquants.
La correspondance est abondante et présente peu de lacunes, tant avec les Directions du ministère qu'avec les postes français au Mexique. Concernant ces derniers, elle est particulièrement fournie pour Vera Cruz (1826-1875) et Tampico (1826-1879). On notera également l'importance de la correspondance avec les particuliers, qui vient compléter les dossiers nominatifs des deux grandes séries numériques.
Les affaires thématiques sont exposées dans un ordre grosso modo chronologique, les inventaires d'époque n'ayant pas permis de reconstituer un ordre de classement. Les thèmes dominants sont les expéditions françaises et les commissions d'indemnisation des réclamations. Glachant (rapport précité) note l'importance des documents relatifs à l'expédition de 1862, dont « les contrecoups régionaux s'étalent avec beaucoup de couleur ».
La dernière partie, intitulée Chancellerie consulaire, est plutôt réduite. Les séries Etat civil et Notariat sont peu fournies. Il conviendra pour les compléter de se reporter aux séries de registres primata de l'état civil et du notariat consulaires, conservées à part au CADN mais aussi, concernant l'état civil, à la série numérique des dossiers de chancellerie. On remarquera également l'absence des registres d'immatriculation à l'exception d'un seul (article 382*, 1845-1852), alors que les anciens inventaires en mentionnent six (1825-1863). L'inexistence d'affaires relatives à la conscription, qui ne figurent dans aucun des inventaires consultés, est également frappante. On notera enfin l'absence d'une vraie série de dossiers de personnel.
D'un point de vue matériel, l'actuelle série 1 est constituée de l'intégralité de l'ancienne série A, à laquelle s'ajoutent une partie de l'ancienne série B et quelques documents de l'ancienne série C, dans lesquelles les archives antérieures à 1880 ne se trouvaient que de façon accidentelle. L'ensemble est en assez bon état mais certains documents anciens sont dégradés (Glachant mentionne dans son rapport un état « passable » et note que « certains éléments ont souffert de l'humidité »). Les archives restantes des séries B et C ont également fait l'objet d'un reclassement.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation intégrale.
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique des archives de la légation de France à Mexico, dressé par Pascal Ribollet, adjoint de chancellerie, sous la direction de Jérôme Cras, conservateur du patrimoine, CADN, 2013.
Documents en relation
Centre des Archives diplomatiques de La Courneuve :
514PAAP - Papiers d'Adrien Cochelet (en poste à Mexico à partir de 1830)
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Alexandre Pierre Martin est nommé "Inspecteur du commerce français à Mexico et dépendances" par une décision du 14 octobre 1826, et n’obtient que plus tard ses lettre de créance. La correspondance de Martin avec le Département pourra être complétée, pour l’année 1829, par celle conservée dans les acquisitions extraordinaires.
Mode de classement
Correspondance classée dans l'ordre défini par les cotes anciennes apposées sur les dossiers, indiquées pour mémoire entre crochets après l'analyse.
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Date
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