CASABLANCA (consulat général)

Consulat général de France à Casablanca

Cote/Cotes extrêmes

144PO (Cote de commande)

Date

1841-1990

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Origine

Consulat général de France à Casablanca (Maroc)

Biographie ou Histoire

En 1865, l'agence consulaire française de Casablanca, tenue par Prosper Ferrieu, est érigée en vice-consulat de France à Casablanca et Mazagan. Lorsque la France réorganise les postes consulaires de la côte, en 1873, c'est Casablanca qui est choisie comme siège d'un vice-consulat unique au détriment de Rabat. Théodore Gilbert est alors nommé premier vice-consul (1865-1869), mais pendant un an, il sera logé successivement chez Prosper Ferrieu puis chez un négociant, Serieyz.
C'est Collomb, promu consul en 1893, qui inaugure l'élévation du poste au rang de consulat.

Charles-Albert Pinard (1898-1901), Jean-Claude Lazare Malpertuy (1902-1910), Lucien-Ernest-Roger Laronce (1910-1915) sont les derniers consuls, placés sous l'autorité du Ministre plénipotentiaire de France au Maroc, alors installé à Tanger.

Le poste de consul n'était plus, depuis 1913, que le représentant local des autorités du Protectorat à Rabat. Ce poste disparaît en 1915, absorbé par l'administration française qui se met en place sous l'égide du général Lyautey. Des actes d'état-civil continuent cependant d'être transcrits sur les registres consulaires jusqu'en 1918.

La localisation du premier consulat de France est particulièrement bien choisie : sur la muraille de la Médina, près de la douane et non loin de la porte de la Marine. Depuis la terrasse on voit le port et la campagne. Ce bâtiment a aujourd'hui disparu.

Au moment de l'indépendance du Maroc en 1956, le nouveau consulat général de France, recréé dans une nation souveraine, se loge pendant quelque temps dans des locaux temporaires près du Port, avant de déménager rapidement dans le bâtiment qui l'abrite encore aujourd'hui.

Modalités d'entrées

Versements.

Documents en relation

Association des officiers français en retraite :  voir « Entrées par voie extraordinaire ».