Ancienne colonie allemande, le Cameroun est occupé à partir de 1916 par le Royaume-Uni à l'est et par la France à l'ouest.

De 1919 à 1945, ce pays est placé sous mandat international de la Société des Nations puis de l'ONU.

La partie française de vient indépendante le 1er janvier 1960, cette même année, le Cameroun entre dans le "champ" de la coopération.

Le premier chef de mission indiqué dans les annuaires diplomatiques est M. Sabeau-Jouannet (1963).

Dès son ouverture, la MCAC de Yaoundé s'appuie sur un important dispositif culturel. Les centres culturels (CC) de Yaoundé, Douala, Buéa ainsi qu'une antenne à Victoria (Limbé) s'installent dès les années 1965. Puis dans les années 80', de nouvelles antennes ouvrent leurs portes à Garoua (rattaché au CC de Yaoundé, article 744PO/1/128), Bamenda, Bafoussam et Balmayo, alors que le CC de Buéa et l'antenne de Victoria (Limbe) sont placées en position d'annexes du CC de Doula (leur gestion est donc sous la tutelle de Douala, article 744PO/1/106).

Enfin, le réseau culturel français au Cameroun s'appuie aussi sur d'autres opérateurs comme l'Alliance française de Garoua, l'École primaire et secondaire Fustel de Coulange (scycle primaire et secondaire (744PO/1/174) de Yaoundé, et les écoles du Plateau et le Tinguelin, qui fusionnent et s'installent dns des locaux communs en 1988 (744PO/1/183).

Au Cameroun, après un bref passage dans des locaux temporaires, la MCAC de Yaoundé s'installe dans le bâtiment de la coopération française près du Palais de justice de Yaoundé en 1966. Dans ce bâtiment, les archives occupent progressivement tous les espaces disponibles. Elles seront dispersées dans des bureaux, les locaux de pré-archivage, deux caves, ainsi que dans le garage du service.

En 1999, suite à la fermeture de la MCAC, le Service de coopération et d'action culturelle (SCAC) intègre les locaux de la mission, et le service de gestion de l'ambassade emménage dans les anciens locaux du Sservice culturel, entrainant une confusion dans l'organisation et la conservation des archives.

Versements au ministère des Affaires étrangères.

744PO/1  : dossiers thématiques

744PO/2 : dossiers du personnel (non communicables)

En 2025, les archives de la MCAC de la période 1990-2002 se trouvent encore à Yaoundé, un état de versement dérivant 1038 cartons est enregistré sous le n° 2013065NN.

Les archives sont classées selon le plan le classement type des MCAC du ministère de la Coopération validé en 1994.

Les dossiers nominatifs (255 articles) sont classés par année de radiation et par ordre alphabétique des noms des agents comme suit :

* assistants techniques, (1930) 1960-1989, articles 1 à 188 (les premiers cartons concernent des personnels recrutés pendant la période coloniale et radiés au tout début de l'indépendance dans les années 1960-1963) ;

* volontaires du service national, 1963-1989, articles 189 à 240 ;

* personnels de la mission, 1960-1989, articles 1 à 10 ;

* contractuels du gouvernement camerounais, 1953-1969, articles 1 à 4.

Les femmes sont classées à leur nom de jeune fille, sauf quand celui-ci n'est pas connu.

Sources complémentaires conservées au Centre des archives diplomatiques de Nantes :



Archives du Haut-Commissariat de la République française au Cameroun (fonds « Yaoundé ») :

13 articles (1,5 m.l.), 1950-1960.

Inventaire des archives du Haut-commissariat de la R.P. française au Cameroun rapatriées de l'ambassade de France à Yaoundé en 1967, par Marie-Victoire Duval, conservateur, actualisé en juin 2005, 8 p., dactyl.



Archives de l'ambassade de France à Yaoundé :

491 articles (43,74 m.l.(1908) 1960-1987.

Répertoire numérique, poste, février 1999, et CADN, novembre 2002, 72 p., dactyl.