Alphonse de Lamartine exerça de brèves fonctions diplomatiques : celui pour lequel "le goût des lettres en s'unissant à l'habitude des affaires ne peut, s'il est bien dirigé, que lui faire parcourir avec plus de succès la carrière des légations", fut nommé attaché d'ambassade à Naples le 27 mars 1820 et secrétaire à la légation de France en Toscane le 3 juillet 1825.
De fait , Lamartine exerça à Florence les fonctions de chargé d'affaires du 15 octobre 1826  au 6 août 1828.
Au cours de son séjour à Florence, il demanda un changement  qu'il n'obtint pas, une première fois pour Naples ou Turin (lettre du 13 juillet 1827) et une seconde fois pour Lucques ou Londres après refus de sa nomination à Bruxelles (lettre du 1er novembre 1827). La carrière diplomatique ne devait pas retenir l'écrivain qui, à l'occasion d'un départ en congé (24 août 1928), abandonna moins d'un an plus tard tout lien avec le ministère.
Dans la nouvelle République issue de la révolution de 1848, Lamartine fut promu ministre des Affaires étrangères pour quelques mois, de février au 10 mai 1848.
Agnès Pouillon

Manuscrit autographe du poème de Lamartine : "Buonaparte" provient du legs Faugère (n° 599-2), exposé à l'ancien musée de la bibliothèque puis inséré en 1977 dans les papiers Lamartine.

Les quelques "papiers" de Lamartine conservés aux archives diplomatiques se rapportent à sa fonction de ministre des Affaires étrangères au cours du premier semestre de l'année 1848. L'ensemble présente un dossier sur l'administration du commissaire du gouvernement provisoire dans l'Ain (avril 1848) et cinq lettres provenant de particuliers (offres de services, dénonciations). Le faible intérêt de ces documents paraît évident.

Voir l'inventaire.