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Origine
Biographie ou Histoire
En 1816, un agent consulaire, Laforest-Minotti, fut nommé à Monaco par le consul de France à Nice. Il occupa le poste comme agent consulaire jusqu'en 1830 puis en qualité de vice-consul les années suivantes. En 1903, un consulat fut établi : les arguments avancés en faveur de cette transformation avaient été l'importance toujours croissante du poste, les intérêts de la colonie française, la quatrième d'Europe par le nombre, et surtout le souci d'accroître l'autorité du représentant français vis-à-vis du gouvernement princier pour contrebalancer l'influence italienne. Le 22 février 1911, le poste fut érigé en consulat général.
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Mots clés matières
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Histoire de la conservation
En 1953, les archives du consulat général de France à Monaco furent remises en ordre et inventoriées par Roger Glachant, conservateur adjoint au Département. Elles contenaient alors des documents remontant jusqu'à 1830. Mais, en 1979, des destructions effectuées sous le contrôle du chef de poste dans les archives de la période 1830-1953 en ont considérablement réduit le volume. On constate également des lacunes dans les archives postérieures à 1953, notamment pour la décennie 1970.
Modalités d'entrées
- 1979 : envoi à la direction des Archives et de la documentation de deux ordonnances royales datant de 1833 et d'un dossier ayant trait à la situation du pays en 1870-1871
- mars 2002 : rapatriement des registres de délivrance et de renouvellement de passeports (1877-1953) (rapatriement 2002/26)
- avril 2003 : rapatriement du reste des archives (rapatriement 2003/20)
Présentation du contenu
La situation géographique de la principauté de Monaco, enclavée dans le territoire français, les liens particuliers qui unissent les deux États et qui sont fondés sur de nombreux accords et traités, la présence de fonctionnaires français dans le gouvernement et l'administration monégasques et l'importance numérique de la communauté française, prépondérante dans la population de la principauté, ont donné à la représentation française à Monaco un caractère très particulier. En sus de ses attributions en matière consulaire, le poste a pu jouer à certaines époques un rôle politique et il assume par ailleurs de multiples fonctions qui sont normalement du ressort d'une préfecture, notamment en matière de circulation et pour l'établissement des étrangers en principauté.
Le fonds est organisé en trois parties. La première (1844-1944) rassemble les quelques dossiers et registres sauvés des destructions de 1979. La deuxième contient la correspondance chronologique et les dossiers de la tranche 1945-1992, ordonnés suivant le plan de classement mis en place en 1953. La troisième comprend les archives de la chancellerie du poste (1869-1990), c'est-à-dire, une série unique de dossiers nominatifs (1919-1999) et des registres (immatriculations, passeports etc.), dont le plus ancien remonte à 1869.
Etant donné les aléas qu'elles ont connus, les archives du poste sont loin d'être complètes et beaucoup de dossiers connaissent des solutions de continuité. Néanmoins, les archives antérieures à la Seconde Guerre mondiale et les dossiers politiques des années 1960 ne manquent pas d'intérêt. Quant aux deux séries de registres d'immatriculation (1869-1961) et de passeports (1877-1953), ils constituent, sur presque un siècle, une source de première importance sur la communauté française dans la principauté.
Langue des unités documentaires
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique des archives rapatriées du vice-consulat, consulat puis consulat général de France à Monaco, par Anne-Sophie Cras, chargée d'études documentaires, 2010, mise à jour 2020, dactyl.
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