Licencié en droit, diplômé de l'école libre des sciences politiques, Louis Hermite (1875-1962) sert pendant vingt ans auprès de Jules Cambon, à Washington, Madrid, Berlin puis au Quai d'Orsay pendant la Guerre. Chef de cabinet du ministre, Pichon, en 1917, quand son protecteur est nommé secrétaire général du Quai d'Orsay, il est secrétaire général de l'Élysée auprès de Deschanel, puis chef du personnel aux Affaires étrangères, ministre à Copenhague en 1924, ambassadeur à Rio en 1933. Retraité, il participe régulièrement aux travaux de l'Académie diplomatique internationale.

 Sa femme, née Ternaux-Compans, a publié un volume sur leur séjour à Copenhague : La vie d'un palais Danois. La légation de France à Copenhague, Copenhague, 1933.

Don des héritiers de Louis Hermite en 1962.

Louis Hermite a occupé des fonctions de première importance dans la difficile période qui conduit de la victoire de 1918 à l'application du traité de Versailles. Malheureusement, ses archives ne permettent pas de se faire un aperçu complet de ses responsabilités, d'abord parce qu'elles ont été accumulées sans aucune logique précise, ensuite parce que les correspondances qu'elles contiennent, parmi lesquelles on relève les noms Louis Barthou, Stephen Pichon, ou bien sûr Jules Cambon, sont souvent trop éparses pour se faire une idée de l'activité de ce diplomate avant son départ en ambassade, conséquence de l'élection du Cartel des gauches en 1924.

Le fonds Hermite n'a fait l'objet que d'un relevé sommaire provisoire qui devra être repris pour mieux en faire apparaître la structure et le contenu.

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