Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
C'est en 1611, à titre provisoire, puis définitivement en 1616 que fut créé le consulat de France à Seyde, dont l'échelle relevait jusqu'alors du consulat de France à Tripoli. Le consulat exista de manière ininterrompue du début du XVIIe siècle à 1786 (il devint même en 1781 "consulat général de France en Syrie et Palestine"). En 1786, le poste fut transféré à Saint-Jean d'Acre en raison de troubles, mais survécut comme vice-consulat de manière intermittente jusqu'en 1821.
Histoire de la conservation
Le fonds, rapatrié en 1896 pour répondre à un voeu de la Commission des Archives diplomatiques, ne fut classé et inventorié qu'en 1998-1999 après restauration des documents.
A cette occasion furent distraites de l'ensemble originel des archives anciennes appartenant aux consulats ou vice-consulats de France à Saint-Jean-d'Acre, Tripoli de Syrie, Beyrouth, Jaffa et Livourne, et de l'éphémère consulat de la République des Sept-Iles (îles Ioniennes) à Saint-Jean d'Acre.
Modalités d'entrées
Rapatriement par le consulat général de France à Beyrouth, à Paris en 1896. Dépôt aux Archives nationales en 1931. Transfert des Archives nationales au dépôt de Nantes en 1977.
Présentation du contenu
Le fonds se compose essentiellement de registres d'actes de chancellerie, de procès-verbaux d'assemblées de la nation française (souvent transcrits dans les registres d'actes de chancellerie), d'ordonnances et règlements royaux et de correspondance.
Les "dossiers d'affaires particulières" classés à la fin (633PO/1/93-96) sont en réalité de la correspondance originale adressée par le consulat de Seyde au secrétaire d'Etat de la Marine. Ces documents, appartenant au fonds d'administration centrale de la Marine transféré au ministère des Relations extérieures après le décret du 14 février 1793, ont probablement été omis au moment de la reliure (XIXe s.). Ils n'ont donc pas suivi les volumes reliés, déposés aux Archives nationales entre 1929 et 1933 avant d'y devenir les séries AE/B/I et B/III, mais ont été intégrés au fonds du poste, rapatrié à Paris en 1896, déposé aux Archives nationales en 1931, puis transféré à Nantes en 1977. Passée inaperçue lors du classement du fonds Seyde en 1999, la provenance de ces documents a été identifiée en mars 2022.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Le fonds Seyde a été entièrement restauré à l'atelier de reliure-restauration du CADN de 1993 à 1997. Les reliures d'origine, très détériorées, n'ont pu être réutilisées. Elles ont toutefois été conservées, à la fin du fonds (633PO/1/97-100). Les cahiers n'ont pas été reliés sur nouveaus frais, mais seulement cousus afin d'en assurer une bonne conservation, et rangés en cartons.
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique des archives rapatriées de l'ancien consulat de France à Seyde (Saïda, Liban), 1585-1826, par Marie-France Radigois, étudiante en maîtrise d'archivistique à l'université d'Angers, juin 1999, 12 p., dactyl.
Bibliographie
RADIGOIS, Marie-France, Inventaire des archives rapatriées des anciens consulats de France de Seyde, Saint-Jean-d'Acre, Tripoli de Syrie et de la République des Sept-îles (Iles Ioniennes) (1585-1827) ; [suivi de] La nation française de Seyde (1740-1760), mémoire de maîtrise d'histoire, Université d'Angers, 1999. [CADN, M 172]
VONGSAVATH, Viriya, Consulat de France à Seyde : la nation française (1760-1790), mémoire de maîtrise d'histoire, Université d'Angers, 2005. [CADN, M 288]
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
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Date
Présentation du contenu
Le 13 décembre 1735 est la première date d'enregistrement ; le premier document enregistré, lacunaire, est une lettre du marquis de Villeneuve, ambassadeur de France à Constantinople, datée du 9 août 1735. Le 22 novembre 1777 est la dernière date d'enregistrement, d'une lettre datée du 27 février 1775 ; le dernier acte, enregistré à une date inconnue et conservé partiellement, date du 5 décembre 1776.
Le registre est d'abord folioté (2 à 93) puis paginé (94 à 106) puis de nouveau folioté (107 à 184) ; la dernière page n'est pas foliotée.
Existence et lieu de conservation de copies
Les reproductions numériques attachées à cette description proviennent de la numérisation de bobines de microfilms (2MI/2963) précédemment réalisées par les archivistes.
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