Les registres paroissiaux sont tenus en exemplaire unique par les curés de la nation jusqu'à une ordonnance du 3 mars 1781, relative à la conservation des actes intéressant l'état et la fortune des sujets du roi en Levant et Barbarie. Le monarque exige :

- l'enregistrement par les curés des actes de baptême, mariage et sépulture sur des registres tenus en triple exemplaire, fournis gratuitement par les consuls (art. 1) ;
- la remise de deux d'entre eux à la chancellerie du consulat dans les 15 jours de l'année suivant la clôture des registres (art. 13 et 14). Les consulats doivent ensuite adresser annuellement l'un de ces deux exemplaires en France, à la Chambre de commerce de Marseille où plusieurs sont toujours conservés de nos jours (série J).
- la remise au consulat par les curés, dans le courant de l'année 1782, de deux copies des registres antérieurs à 1781 qu'ils détiennent.

Le seul cas d'application de cette réforme en Levant et Barbarie conservé au CADN est celui du poste de Seyde, pour lequel :

- une copie établie en 1782 recense les actes de mariages et sépultures depuis 1638 (191EC/1-2) ;
- un exemplaire des registres paroissiaux de 1784 et 1787-1788 a été déposé au consulat (191EC/3-4).

Répertoire numérique, 2004.
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Archives de la Chambre de commerce de Marseille

La série J contient plusieurs registres de catholicité (registres paroissiaux) des XVIIe-XVIIIe s. (copies faites en 1782) pour les consulats de Smyrne, Seyde et Beyrouth, Acre, Alep, Alger, Tunis, Tripoli de Barbarie.

J 871 - Copies des actes de baptême, mariage et sépulture pour la paroisse française de Seyde de 1638 à 1788 (en latin jusqu'au début du XVIIIe s.) dressés par les cordeliers de la province de France.