La représentation française en Corée du Sud n'a pas déménagé depuis son installation sur le domaine acquis par la France en 1906.

La représentation française en Corée du Sud n'a pas déménagé depuis son installation sur le domaine acquis par la France en 1906.

Versements.

Versements.

Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine.

Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine.

La reproduction est libre pour les documents communicables dans les conditions prévues par le règlement de la salle de lecture.

La reproduction est libre pour les documents communicables dans les conditions prévues par le règlement de la salle de lecture.

CHABANOL, Élisabeth (dir.), Souvenirs de Séoul. France-Corée, 1886-1905, Paris, École française d'Extrême-Orient / Séoul, Musée de la Korea University, 2006.

CHABANOL, Élisabeth (dir.), Souvenirs de Séoul. Destins croisés France-Corée de 1886 aux années 1950, Paris, Ateliers des cahiers, 2019.

LEFORT, Philippe, France - République de Corée : une relation stratégique, Paris, Le monde autrement, 2023.

SOUTY, Patrick, La guerre de Corée 1950-1953 : guerre froide en Asie orientale, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2002. [CADN, 8°4637]

THIÉBAUD, Jean-Marie, La présence française en Corée de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Paris, L'Harmattan, 2005. [CADN, 8°5236]

À la suite de la signature du traité de commerce et d'amitié entre la France et la Corée le 4 juin 1886, un commissariat de la République est ouvert à Séoul en 1887. Victor Collin de Plancy, qui avait été chargé de procéder à l'échange des ratifications du traité, est nommé consul et commissaire du gouvernement. Remplacé en juillet 1890 par Joseph Frandin, il revient à Séoul de 1895 à 1906, d'abord comme consul général et chargé d'affaires puis, à partir de 1902, comme chargé des fonctions de ministre résident (titre de ministre plénipotentiaire).

En 1905 le Japon impose à la Corée un traité de protectorat, qui précède une annexion pure et simple en 1910 ; le poste de résident général institué en 1905 est remplacé par celui de gouverneur général. Un consulat autonome est maintenu à Séoul, dirigé par M. Belin, consul général, d'août 1906 à octobre 1910, date à laquelle le poste est rattaché à l'ambassade de France à Tokyo.

Entre octobre 1910 et 1918, le poste est dirigé par M. Guérin, consul. Rétrogradé en vice-consulat à compter de 1919, il est dirigé par Edme Gallois jusqu'en 1926. L'Annuaire diplomatique et consulaire ne mentionne aucun titulaire du poste entre 1927 et 1932 ; seuls les noms de M. Germain et de Marcel Chaloin apparaissent dans les correspondances pendant cette période. De 1932 à 1936, M. Depeyre, secrétaire-interprète, est chargé du consulat, puis M. Tulasne lui succède jusqu'en 1939 au moins.

À la fin de la Seconde guerre mondiale, le Japon vaincu doit abandonner la Corée et les alliés décident de diviser le pays en deux zones de part et d'autre du 38e parallèle nord : tandis que les soviétiques occupent la zone au nord de cette frontière, le Gouvernement militaire de l'armée des États-Unis en Corée (United States Army Military Government in Korea, USAMGIK) devient l'organisme officiel qui dirige la moitié sud du pays jusqu'en 1948. Deux articles du fonds (629PO/1/5-6) sont constitués presque intégralement de documents appartenant à ce gouvernement militaire, sans qu'on puisse expliquer leur présence dans les archives de la légation.

Le 3 octobre 1946, M. Lebocq est chargé du consulat jusqu'à l'arrivée en 1947 d'Henri Costilhes, qui assure également, pendant deux ans (1948-1949), le rôle de délégué aux commissions de l'ONU pour la Corée[1]. Fin 1949, H. Costilhes est accrédité comme chargé d'affaires à Séoul, où il demeure jusqu'en mars 1950.

Le 25 juin 1950, la Corée du Nord lance une offensive contre le sud et entre dans la ville de Séoul le 28 juin. Georges Perruche, consul et chargé d'affaires par intérim de mars à juin 1950, Jean Meadmore et Charles Martel, agents du consulat, quelques civils, ainsi que tous les religieux et religieuses français restés sur place, sont alors déportés et retenus prisonniers jusqu'en mai 1953 ; certains meurent pendant leur captivité (voir les rapports de G. Perruche et de l'interprète, M. An, en 629PO/1/7).

Pendant la guerre de Corée, la ville de Pusan, au sud-est de la péninsule, devient la capitale de la Corée en lieu et place de Séoul, trop exposée aux incursions nord-coréennes. Le consulat de France s'y installe. Henri Brionval, arrivé à Séoul en juillet 1950, assure les fonctions de consul puis chargé d'affaires par intérim jusqu'en février 1954.

À la suite de la signature de l'armistice le 27 juillet 1953 (voir article 629PO/1/9), le poste est transformé en ambassade ; M. Depeyre assure les fonctions de chargé d'affaires à partir de février 1954, jusqu'à la nomination de Léon Jankélévitch (mai 1955), chargé d'affaires puis envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire.

[1] En septembre 1947, les États-Unis portent la question coréenne devant les Nations unies. L'Assemblée générale de l'organisation désigne alors une commission chargée d'organiser et de superviser des élections libres en tant que préliminaires à la formation d'un gouvernement national. Mais en 1948, la république de Corée (Corée du Sud) est proclamée à Séoul qui devient sa capitale, tandis qu'à Pyongyang, l'Assemblée populaire suprême proclame la république populaire démocratique de Corée (Corée du Nord).

Des archives antérieures à 1945, détruites au début de la guerre de Corée, il ne nous reste que quatre cartons. Dans le récit de son enlèvement et de sa déportation en Corée du Nord, Georges Perruche, consul et chargé d'affaire par intérim, indique qu'à l'annonce de l'arrivée des troupes nord-coréennes dans la ville de Séoul fin juin 1950, il a fait détruire par incinération les tables de chiffre et toutes les archives politiques. Les locaux du consulat ont ensuite été pillés, le coffre-fort forcé, les locaux étant laissés à la seule garde des employés locaux[2].

Pour les archives postérieures à 1954, une note datant des années 1950 et le rapport de l'inspection de 1966 signalent que les archives sont conservées en liasses de façon ordonnée et qu'elles présentent un bon état matériel de conservation.

Les versements n°2017021NN et n°2017022NN rapatriés au CADN en 2017, sont désinfectés le 24 octobre 2017 et dépoussiérés du 17 au 26 septembre 2018.

[2] Léon Jankélévitch précise dans deux dépêches adressées au Département (dépêches n°572 du 9 novembre 1955 et n°314 du 15 mars 1956 adressées à la direction des Affaires administratives et sociales, chancelleries, état civil, 629PO/1/161) que les dossiers d'état civil antérieurs à 1950 ainsi que les registres d'état civil antérieurs à 1952 ont été détruits lors de la mise à sac de la résidence et n'ont jamais été reconstitués.

Versement enregistré sous le n°1999/4 et rapatrié au centre des Archives diplomatiques de Nantes (CADN) en janvier 1999, complété par les versements enregistrés sous les n° 2004/15 et 2004/17 et rapatriés au CADN les 21 mai et 3 juin 2004, puis complété par des extraits des versements n°2010023NN, rapatrié le 20 septembre 2010 et des versements n° 2017021NN et 2017022NN, rapatriés au CADN le 28 septembre 2017.

Le sous-fonds s'organise comme suit : *Archives du consulat et de la légation (1889-1955), *Archives de l'ambassade (1954-1985), *Correspondance (1950-1985).

Chaque tranche chronologique est organisée de manière thématique.

Un dossier s'étend jusqu'en 1986, il s'agit du bilan la 40e assemblée générale des Nations unies de 1985, dressé début 1986 (629PO/1/133).

Le 18 février 1960, Roger Chambard, ambassadeur de France en Corée, confirme par la note 79/ARD/ar adressée à la direction des Archives que « les archives anciennes ont été détruites au moment de la guerre de Corée ».

Éliminations complémentaires réalisées lors du traitement du versement au CADN en 2019 de 0,83 ml (voir bordereau n°36/2019).

Le dossier des justificatifs des frais de représentation pour l'année 1985, dont on détient par ailleurs le registre, est conservé. Dépouillé des factures, ce dossier contient les plans de table, les menus et les listes d'invités permettant d'identifier les signatures du livre d'or des réceptions à la résidence.

Les collections chronologiques de courrier sont conservées en fin d'inventaire. Elles contiennent notamment les dépêches politiques pour la période 1954-1985. Les dossiers thématiques antérieurs à 1974 sont relativement pauvres, ces collections permettent de les compléter.

Les archives antérieures à 1974 ont conservé leur classement chronologique d'origine organisé selon un plan de classement établi sous H. Costilhes, à l'exception des articles 629PO/1/1-4 (1889-1944). Ceux-ci n'ont pas non plus été reclassés en suivant les cotes anciennes présentes sur les documents ou sur les chemises car il n'a pas été possible de reconstituer le plan de classement utilisé à l'origine ; on a donc opté pour un classement thématique.

Les archives de la période 1974-1985 sont classées selon le plan de classement validé par la direction des Archives antérieurement à 1974.

En novembre 2019, l'instrument de recherche papier de 1999 est océrisé. Le classement des articles 1 à 96 est laissé en l'état, ces cotes ayant déjà été communiquées au public. Les compléments sont cotés à la suite (articles 97 à 229). Un travail d'édition de l'ensemble de l'instrument de recherche est réalisé afin de faciliter sa lecture (développement des sigles, homogénéisation des dates et des noms, anonymisation). La description générale est précisée et une annexe nominative est créée.

Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine.

La reproduction est libre pour les documents communicables dans les conditions prévues par le règlement de la salle de lecture.

Des photographies illustrent la visite en Corée du Sud du ministre français du Commerce extérieur, Michel Cointat, en 1980 (article 629PO/1/108).

Les documents de la collection des dépêches pour la période 1954-1961 sont fragiles, abîmés par le temps et les nombreuses manipulations (629PO/1/160-167).

Le livre d'or des réceptions à la résidence de 1985 (article 629PO/1/142), stocké temporairement dans une pièce insalubre à Séoul est désinfecté à son arrivée au CADN en 2017.

Répertoire numérique détaillé des archives de l'ambassade de France à Séoul, 1892-1985, Séoul sd, 2003, CADN 1999, 2009, 2019, 2025, 49p., dactyl.
Voir l'instrument de recherche

Centre des Archives diplomatiques de La Courneuve :

50PAAP - Papiers Victor Collin de Plancy (1853-1922)

Les bibliothèques spécialisées des Archives diplomatiques, à La Courneuve et à Nantes, proposent des ressources complémentaires, accessibles à l'étude et à la recherche.

Chabanol, Élisabeth (dir.), Souvenirs de Séoul. France-Corée, 1886-1905, Paris, École française d'Extrême-Orient / Séoul, Musée de la Korea University, 2006.

Chabanol, Élisabeth (dir.), Souvenirs de Séoul. Destins croisés France-Corée de 1886 aux années 1950, Paris, Ateliers des cahiers, 2019.

Lefort, Philippe, France - République de Corée : une relation stratégique, Paris, Le monde autrement, 2023.

Souty, Patrick, La guerre de Corée 1950-1953 : guerre froide en Asie orientale, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2002. [CADN, 8°4637]

Thiébaud, Jean-Marie, La présence française en Corée de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Paris, L'Harmattan, 2005. [CADN, 8°5236]

Entre 2004 et 2009, quelques dossiers du versement n°2004/15 ont été communiqués avant leur cotation définitive. Il s'agit de 2004/15/99 (recoté 629PO/1/147), 2004/15/102 (recoté 629PO/1/177), 2004/15/143 (recoté 629PO/1/118), 2004/15/165 (recoté 629PO/1/140), 2004/15/172 (recoté 629PO/1/151), 2004/15/174 (recoté 629PO/1/153), 2004/15/175 (recoté 629PO/1/154), 2004/15/176 (recoté 629PO/1/155), 2004/15/177 (recoté 629PO/1/156), 2004/15/178 (recoté 629PO/1/157), 2004/15/179 (recoté 629PO/1/158), 2004/15/195 (recoté 629PO/1/198).