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Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Liste des ambassadeurs et des chargés d'affaires de France en Turquie en poste :
1925-1926 : M. Albert Sarraut
6 juin au 14 octobre 1926 : M. Brugere, chargé d'affaires
1926-1928 : M. Emile Daeschner
24 mai au 25 juillet 1928 : M. Brugere, chargé d'affaires
1928-1933 : Comte Charles Pineton de Chambrun
11 janvier au 20 février 1930 : M. Brugere, chargé d'affaires
10 mai au 1er juin 1930 : M. Barbier, chargé d'affaires
9 janvier au 30 mars 1931 : M. Barbier, chargé d'affaires
9 janvier au 22 mars 1932 : M. Barbier, chargé d'affaires
11 juillet au 15 août 1932 : M. Barbier, chargé d'affaires
20 janvier au 19 avril et 22 juin au 30 juillet 1933 : M. Barbier, chargé d'affaires
1933-1936 : M. Albert Kammerer
1936-1938 : M. Henri Ponsot
1938-1940 : M. René Massigli
1941-1942 : M. Jean Helleu (rejoint la France Libre, est révoqué par le Gouvernement de Vichy)
1942-1944 : M. Gaston Bergery (nommé par le Gouvernement de Vichy)
1943-1944 : Délégation du gouvernement provisoire de la République française
1944-1948 : M. Gaston Maugras
1948-1952 : M. Jean Lescuyer
1952-1955 : M. Jacques Tarbé de Saint-Hardouin
1955-1957 : M. Jean-Paul Garnier
1957-1963 : M. Henry Spitzmüller
1963-1965 : M. Bernard Hardion
1965-1970 : M. Gontran Begoüne de Juniac
1970-1973 : M. Arnaud Wapler
Présentation du contenu
Les titres de propriété (originaux, traductions et copies) de plusieurs établissements français de Turquie (1829-1983) sont classés dans le fonds du consulat de France à Constantinople - Istanbul, sous la cote 285PO/B/289.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Durant la seconde guerre mondiale, le gouvernement d'Ankara entretient des relations diplomatiques avec les autorités françaises de Vichy. Toutefois, en 1943, il donne son accord au CFLN (Délégation du comité français de libération nationale) alors établi à Alger pour l'envoi d'un délégué en Turquie, à titre strictement officieux.
C'est dans ce contexte que Jacques Tarbé de Saint-Hardouin, diplomate de carrière ayant rang de ministre plénipotentiaire et précédemment collaborateur du général Giraud, est nommé représentant en Turquie du CFLN, puis à partir de juin 1944 du GPRF (Gouvernement provisoire de la République française).
Le délégué reçoit pour instructions d'être le mandataire de la "vraie France" auprès des Turcs, de rassembler la colonie française autour de lui, de préparer une reconnaissance officielle. Il est chargé également d'observer l'évolution politique dans les Balkans, en nouant des relations avec les représentations françaises en Roumanie et en Bulgarie. J. Tarbé de Saint-Hardouin arrive en Turquie en septembre 1943. Il choisit rapidement de résider à Ankara, plutôt qu'à Istanbul comme prévu initialement. Cependant la délégation maintient des services permanents à Istanbul, ce qui explique que la mission ait produit un fonds d'archives à Ankara et un autre à Istanbul. En août 1944 la Turquie rompt avec l'Allemagne et avec la représentation de Vichy. Le 3 septembre Tarbé de Saint-Hardouin prend possession des locaux de l'ambassade de France en Turquie au nom du GPRF. Le 21 novembre, le GPRF nomme un ambassadeur en Turquie (Gaston Maugras) en remplacement du précédent (René Massigli), rappelé en juillet 1940. Tarbé de Saint-Hardouin quitte la Turquie le 15 février 1945. (Il y retournera, comme ambassadeur cette fois-ci, en mars 1952).
Présentation du contenu
Ce sous-fonds, composé d'un nombre restreint d'articles couvrant une période d'un an et demi à peine, constitue cependant un ensemble d'archives bien conservé et complet, d'un notable intérêt historique. Il fournit un exemple concret du travail diplomatique conduit à partir d' Alger par la Résistance française pour se faire reconnaître sur le plan international. D'autre part, il témoigne, du côté turc des sinuosités de la politique de neutralité, du côté français, de la mobilisation progressive de la colonie et de l'effondrement de l'appareil vichyste.
Particulièrement riches d'informations sont les dossiers consacrés à la situation de certains pays des Balkans : Yougoslavie, Grèce, et avant tout ceux que la Délégation "suit" directement : Hongrie, Roumanie, Bulgarie. On y lit, entre autres choses, les premières interrogations sur la politique soviétique de l'après-guerre.
Enfin, il porte trace de la carrière de trois futurs ambassadeurs de France : Jacques Tarbé de Saint-Hardouin, Charles Lucet et Etienne Manac'h.
Mode de classement
Le plan de classement est inspiré du plan de classement de l'ambassade de 1926 (plan en 54 cotes), mais moins complet (22 cotes) du fait du caractère officieux de la mission.
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique détaillé des archives rapatriées de la délégation du CFLN puis GPRF en Turquie, sept. 1943-janv. 1945, par Michel Rocher, secrétaire de chancellerie, CADN, 2006, dactyl.
Documents en relation
Au CADN :
- Ambassade de France à Ankara (1919) 1920-1952.
- Consulat général de France à Istanbul, séries A (1599-1973) et B (1850-1969).
- Mandat Syrie-Liban, Cabinet politique 1920-1948.
Au Quai d'Orsay :
- Papiers d'agents, papiers Massigli, vol. 41-42.
- Fonds Guerre 1939-1945, Vichy, série E (Levant), sous-série Turquie
- Fonds Guerre 1939-1945, Londres-Alger, correspondance de R. Massigli avec les représentants du CFLN à l'étranger.
Bibliographie
- MANAC'H Etienne. "Quelques souvenirs d'un long séjour en Turquie pendant la seconde guerre mondiale". In : L'Empire ottoman, la République de Turquie et la France. Recueil publié par Hämit BATU et Jean-Louis BACQUE-GRAMMONT. Association pour le développement des Etudes turques, Paris. Istanbul : Isis,1986.
- LEMERLE Arnaud. Les relations franco-turques pendant la seconde guerre mondiale. Thèse en cours (Université de Nantes).
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Roumanie (août 1943-déc. 1944) :
- Politique générale : activités de l'opposition (août 1943-mars 1944), bombardements anglo-saxons et avancée russe (avril-août 1944), coup d'état du roi Michel (août 1944), armistice, présence soviétique, reprise des relations diplomatiques franco-roumaines (sept.-déc. 1944).
- Légation de France à Bucarest : correspondance de membres de la légation [principalement H. Spitzmuller et J. Basdevant] avec la délégation en Turquie ; étude de J. Basdevant sur le problème roumain (sept. 1943-sept. 1944).
- Mission de R. Sarret, délégué du GPRF à Bucarest [R. Sarret, attaché commercial à Bucarest, est chargé par Alger d'une mission officieuse et temporaire de protection des intérêts français; il s'installe le 29/8/1944 ; il est remplacé rapidement par un diplomate, J. Paul-Boncour] : acheminement vers Istanbul du personnel de l'ex-légation de Vichy en Roumanie ; réorganisation du poste, liaison avec la délégation en Turquie, finances, gestion des domaines; œuvres françaises, propagande ; Français (colonie, évadés réfugiés, mobilisables) (août-déc. 1944).
- Economie : agriculture, pétrole, rapports avec le Reich, intérêts français (oct. 1943-déc. 1944).
Espagne, Portugal [quelques dépêches de J. Truelle, successivement chef de la Mission française en Espagne, délégué du CFLN puis du GPRF dans ce pays ; la cote 21.6 (Japon) n'existe pas] (oct. 1943-août 1944).
Nouvelles de France ; gouvernement de Vichy, collaboration; opinions turques sur la France; israélites turcs arrivant de France.
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