Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
Jules Cambon, frère cadet de Paul Cambon, est né à Paris le 5 avril 1845. Après des études de droit, il entame une carrière d'avocat en 1866 mais il finit par intégrer l'administration en 1871, comme attaché au cabinet du ministre de l'Instruction publique. En avril de la même année, il est nommé auditeur au Conseil d'Etat. En 1873, il devient chef du cabinet du ministre de l'Instruction publique puis en 1874, il est attaché au gouvernement général de l'Algérie. Il poursuit alors sa carrière dans ce territoire : sous-chef puis chef de bureau au gouvernement général en 1875, il est nommé préfet de Constantine en 1878 puis délégué du gouverneur général à la commission chargée de l'étude de l'organisation de l'Algérie. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1879 et rentre en métropole où il devient secrétaire général de la préfecture de police puis préfet du Nord en 1882 et du Rhône en 1887. Devenu commandeur de la Légion d'honneur, il est gouverneur général de l'Algérie en 1891. En 1897, il est envoyé comme ambassadeur à Washington. Il a d'ailleurs signé le 12 août 1898 les préliminaires de paix entre les Etats-Unis et l'Espagne. A partir de 1902, il est nommé ambassadeur à Madrid puis à Berlin en 1907. En 1914, il devient secrétaire général du quai d'Orsay. Lors de la Conférence de la Paix, en 1919, il préside la commission des affaires grecques. Jules Cambon est décédé en 1935, à l'âge de 90 ans.
Modalités d'entrées
Scellés apposés en 1936 puis don de Roger Cambon, fils de Jules Cambon, à son décés en 1970.
Conditions d'accès
Librement communicables.
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique détaillé, Paris, s.d., 54 p. Voir l'instrument de recherche
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.