Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
La création de l'institut français des hautes études en Roumanie est basée sur l'initiative d'Henry Focillon. Il compte parmi ses fondateurs des personnalités illustres comme Jean Cantacuzène, Nicolae Iorga, Jean Giraudoux, Jean Marx et parmi ses dirigeants, les non moins illustres, Alphonse Dupront et Roland Barthes, mais aussi Paul Henry, Jean Mouton et Philippe Rebeyrol. A la cérémonie d'inauguration, le 29 mai 1924, le roi Carol II lui-même est présent, aux côtés du Prince héritier.
Créé d'après le modèle de l'école française d'Athènes et de Rome, l'institut s'installe dans un immeuble sur la place Lahovary, propriété de l'Union française. Puis à partir de 1934, il déménage dans une maison prestigieuse au 77 boulevard Dacia, qui héberge toujours l'actuel institut français.
Une première période critique dans l'histoire de l'institution a été de 1946 à 1948, lorsque la soviétisation de la Roumanie débute. Le 20 novembre 1948, les autorités communistes dénoncent unilatéralement les accords de coopération signés par la Roumanie avec la France le 31 mars 1949, ce qui entraîne la fermeture de l'institut. Les établissements et les postes d'enseignement en Roumanie sont supprimés. Une bibliothèque très réduite subsiste, appelée "bibliothèque de la Légation de France".
L'institution rouvre ses portes en 1970 sous une nouvelle appellation, la bibliothèque française, son fonctionnement étant stipulé par les accords culturels franco-roumains de 1969. De 1970 à 1989, la bibliothèque française a été, dans les conditions difficiles créées par le régime communiste, le seul centre français de Roumanie.
Le premier directeur est M. Louis Truffaut. Se succéderont à la direction de la bibliothèque M. Maurice Villemur, M. Raymond Arnold, Mme Janine Manzanares puis M. Willy Dubos. Ses activités qui touchent à la littérature, aux arts, aux sciences et à la culture en général sont les suivantes :
prêt de livres, de revues et de publications pour consultation sur place (salle de lecture) ou emprunt,
prêt de films, de disques et de diapositives,
organisation de conférences et de rencontres, de concerts, de projections de films, d'expositions,
diffusion de bulletins, de revues et de publications littéraires, artistiques et scientifiques,
organisation de cours de langue.
Ce n'est qu'en 1990 que l'institut français de Bucarest rouvre réellement ses portes au public roumain sous la direction de Norbert Dodille.
Histoire de la conservation
Les archives ont été rapatriées suite à la mission d'archives effectuée par Annie-France Renaudin et Ariane Morais-Abreu en juin 1996.
Le classement du fonds ancien a été confié en 1995 à une archiviste roumaine qui a ordonné chronologiquement les dossiers. La décision prise par M. Dodille, directeur de l'institut français, de classer les archives était motivée par le souci de les préserver et d'en rendre l'exploitation possible par les chercheurs. L'historien A. Godin a pu y accéder pour écrire le livre paru chez l'harmattan "une passion roumaine" (voir bibliographie).
Modalités d'entrées
Versement n° 2005/40 en août 2005
Présentation du contenu
Cotes 1 à 79 : archives de l'institut français des hautes études (1840,1919-1949)
Cotes 80 à 166 : archives de la bibliothèque française (1969-1990)
Cotes 167 à 196 : archives de l'institut français (1990-1995)
Évaluation, tris et éliminations, sort final
PV de destruction comprenant les documents en double, les pièces comptables et les registres de quittances à souche. Vu l'accroissement du nombre de personnes fréquentant l'institut et le volume que prennent ces registres au fil des années, il a été décidé de les détruire, d'autant plus que les noms inscrits sur la plupart des registres sont illisibles.
Mode de classement
Pour l'institut français des hautes études, il n'existe pas de plan de classement. Les dossiers ont été inventoriés de façon cohérente : fonctionnement de l'institut, activités, enseignement.
Les archives de la bibliothèque ont été classés selon le "tableau" de classement adopté à l'époque. Peu de dossiers étaient cotés. Il a fallu les réintégrer à leur place.
Pas de plan de classement non plus pour les archives de l'institut français postérieures à 1990. Il s'agit essentiellement des manifestations culturelles et de la correspondance chronologique.
Autre instrument de recherche
Etat de versement des archives rapatriées de l'institut français à Bucarest, 1840,1919-1995, poste, juin 1996, CADN, août 2005, janvier 2008, dactyl. - Mise à jour septembre 2020.
Documents en relation
A consulter :
- légation puis de l'ambassade de France à Bucarest (124PO/2)
- Service des œuvres françaises à l'étranger (SOFE).
Bibliographie
André Godin : "une passion roumaine : histoire de l'institut français de hautes études en Roumanie, 1924-1948" (cote 8°5101) ; "mélanges de l'école française de Rome : la correspondance d'Alphonse Dupront et de Jean Marx" (cote 8°3712)
Mémoire de Bernadette Betou : "la politique culturelle de la France en Roumanie dans l'entre-deux-guerres" (cote M175)
Notes
Il est mentionné sur le rapport de mission de 1996 des lettres de Roland Barthes lorsque celui-ci était attaché culturel en 1949. On retrouve sa correspondance dans les archives de l'institut français des hautes études, plus précisément les dossiers datant de 1949 (cotes 1,2,23,31,33,35,36,37,65,79). M. Dodille s'interrogeait sur la procédure à suivre pour obtenir une autorisation de publication. Ce rapport mentionnait aussi 2 "cahiers de bord" (1947-1953) qui relatent la vie quotidienne de l'ambassade qui n'ont pas été retrouvés.
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
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Date
Présentation du contenu
Correspondance :
- Projet de création de l'institut français (1923)
- Inauguration de l'institut (1939)
- Dénonciation de l'accord culturel franco-roumain et fermeture de l'institut (1948-1949)
Personnel :
- Expulsion du personnel de l'institut (1948-1949)
- Directeurs :
- Paul Henry (succession) (1928,1931-1932)
- Alphonse Dupront (1933-1938,1940,1944)
- Jean Mouton (1937-1948)
- Philippe Rebeyrol (1945-1948)
- Roland Barthes (1947-1949)
- Autres personnels :
- Louis Delamare (1948)
- Pierre Dillan (1947-1948)
- Bernard Guilloneau (1945)
- Germaine Lebel (1939-1947)
- Elena Legoux née Zamfiresco (1948)
- Marius Sorby (1949)
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