Cote/Cotes extrêmes
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Origine
Biographie ou Histoire
Le cabinet civil du résident général constituait, aux côtés des cabinets militaire et diplomatique et au sein de l'administration du Protectorat français, la garde rapprochée du résident. Il remplissait des missions multiples et variées : outre l'examen des dossiers particuliers à soumettre au résident, la réception des visiteurs, l'organisation des cérémonies officielles, la préparation des réunions, le cabinet civil assurait la tutelle sur des sections qui lui étaient rattachées, telles les distinctions honorifiques ou encore le service de l'information générale (créé par arrêté résidentiel du 29 août 1939 pour la durée de la guerre, il est placé sous l'autorité du chef du cabinet civil, S. Gayet. A la suite de l'armistice, le service de l'information général est dissout par décision du 3 juillet 1940 et remplacé le jour même par un Service de presse, de la documentation et de la censure). Le cabinet civil était également en liaison avec les services administratifs et politiques et avec les chambres françaises consultatives (chambes d'agriculture, de commerce et d'industrie). Un arrêté résidentiel du 18 août 1955 a créé une direction du cabinet du résident général en y incluant les trois cabinets et le service du chiffre et du courrier dans celui-ci.
Histoire de la conservation
Les archives anciennes du cabinet civil ont été versées à la Bibliothèque générale du protectorat «dans le plus grand désordre» en 1925. Elles concernaient principalement le ravitaillement du Maroc pendant la guerre, les importations et exportations.
Or, à la fin du Protectorat, ces archives anciennes du Cabinet civil ne sont pas rapatriées en France, et ne le seront jamais. Le rapatriement des divers fonds d'archives françaises du Maroc en France, décidé à la suite de la mission de M. de Ribier, s'est fait en plusieurs temps de 1956 à 1961. Même si le nom du cabinet civil figurait sur la liste des séries à renvoyer en France, seule une partie des dossiers a effectivement été transférée.
La partie transférée en France a été rassemblée au camp de Médiouna entre 1957 et 1959. Elle a été rapatriée au Quai d'Orsay au début des années 1960, après un passage par le château de Vincennes. Enfin, elle a été transférée en 1970-1971 au dépôt annexe de Nantes, qui deviendra le Centre des archives diplomatiques de Nantes en 1987.
Les archives du cabinet civil ont été rapatriées au Centre des archives diplomatiques de Nantes sous le numéro d'inventaire 14. À leur arrivée à Nantes, les archives du cabinet civil occupaient plusieurs centaines de liasses numérotées de 1 à 595. Les quatre cents premières liasses ont été récolées en juin 1994. Les suivantes, composées de la collection de la correspondance (liasses 401 à 526) et d'un résidu de dossiers thématiques (liasses 550 à 595) ont été mises en cartons en 2000.
Modalités d'entrées
Versement administratif de l'ambassade de France au Maroc.
Présentation du contenu
Le fonds du Cabinet civil se compose de la sous-série des dossiers thématiques (1MA/1/1-594), des chronos de la correspondance du Cabinet civil (1MA/2/1-128) et des tables et fichiers d'analyse des dossiers thématiques (1MA/4/1-20).
Voir aussi la fiche descriptive du sous-fonds des télégrammes du cabinet civil (1MA/3).
Accroissements
Fonds clos
Mode de classement
Les archives du Cabinet civil ont été rapatriées au Centre des Archives diplomatiques de Nantes sous le numéro d'inventaire 14.
Un premier traitement provisoire a consisté en la ventilation en plusieurs sous-séries dont trois subsistent actuellement à l'intérieur du Cabinet civil : les séries 1MA/1 dossiers thématiques, 1MA/2 collection de la correspondance et 1MA/4, tables et fichiers. La quatrième a été isolée pour former un fonds spécifique : la collection du courrier du Secrétariat particulier du général Juin (1MA/30/1-17)
Conditions d'utilisation
Libre reproduction pour un usage personnel.
Langue des unités documentaires
Documents en relation
- 20MA/1/1-191 (ancienne série E du fonds iconographique Maroc) : résidu de collection photographique du cabinet civil (1917-1918)
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Dimensions
Présentation du contenu
Il s'agit ici d'une collection. La typologie est donc réduite : minutes et cahiers d'enregistrement. Les minutes sont divisées en quatre ensembles distincts, qui forment chacun une continuité chronologique. À la différence des dossiers thématiques du cabinet, qui ne remontent guère au-delà de 1943, les chronos couvrent pratiquement sans interruption la période de 1917 à 1950.
Les deux sous-séries de registres cotés "CCV" et "CCEG", dont la seconde est également présente sous forme de minutes, portent sur des transmissions de demandes via le cabinet civil, qui fait alors office de boîte à lettres. Ces courriers ne sont pas destinés à intégrer les dossiers thématiques du cabinet et ne portent pas la cote en usage dans le classement des archives du cabinet civil.
Mode de classement
Le mode de classement adopté a visé à mettre en évidence la continuité chronologique des anciens classeurs et registres. Durant les années 1919 et 1920, deux sous-séries coexistent, l'une marquée "CCD", l'autre non. À la fin des années trente, d'autres sous-séries font leur apparition, notamment celle formée par les minutes du Service général de l'information. Ont été laissés de côté les registres cotés 439 à 465 dans les archives du cabinet civil (1MA/1) et qui couvrent la période 1912-1953. En effet, ceux-ci, que l'on peut qualier de "tables d'analyse des dossiers", ne font pas référence au numéro d'ordre du courrier dans les chronos mais au mode de classement thématique des archives du cabinet civil. Ils sont donc indissociables des dossiers thématiques dont ils constituent la clef, au même titre que les fichiers alphabétiques.
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique par Damien Heurtebise, conservateur en chef du patrimoine, Nantes, février 2013.
Mots clés lieux
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.