Versement administratif sous la cote 543INVA, en 1984.

Ce fonds regroupe les documents produits et reçus par le secrétariat du président de la République, co-prince d'Andorre, dans le cadre de ses missions entre 1945 et 1978 ainsi que la correspondance entre ce dernier, les autorités andorranes (viguiers, Conseil général, co-prince épiscopal) et le préfet des Pyrénées-Orientales, délégué permanent pour l'Andorre. Y sont notamment abordées les questions du statut d'Andorre et de sa représentation sur la scène internationale, ainsi que celles de ses institutions originales et de ses liens étroits avec la France et l'Espagne. Ces liens se manifestent notamment, du côté français, par plusieurs visites du co-prince. En matière d'économie, les documents mettent en évidence la mutation de la principauté, qui passe d'une économie rurale à une économie de services. L'autonomie énergétique de la principauté, à travers la F.HA.S.A. est un enjeu majeur. Le rôle de la France y est là-aussi déterminant, en particulier grâce au régime douanier applicable aux produits Andorrans (contingents, licences). L'importance de la relation franco-andorrane est également sensible dans les domaines de l'éducation et de la sécurité, de nombreux fonctionnaires français sont détachés pour servir dans les Vallées. La question du trafic de stupéfiants et de la contrebande aux frontières est au cœur des préoccupations des autorités. En dépit de ces liens étroits, les Andorrans revendiquent leur identité, notamment au travers d'un enseignement en catalan, de manifestations culturelles, de la création d'une maison de l'Andorre à Paris ou bien encore la recherche d'autonomie des média andorrans.

Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine.

Libres pour les documents librement communicables

Voir l'inventaire.

181QO Europe, Andorre.