Né à Saint-Dié (Vosges) le 5 avril 1832, avocat puis journaliste opposé au régime impérial, Jules Ferry ne commença à occuper des postes officiels qu'avec l'avènement de la Troisième République. L'administration de Paris lui fut confiée en 1870, lors de la Commune. Ses mesures sévères imposées par la pénurie de ravitaillement, l'encerclement prussien et l'insurrection des Parisiens, lui valurent alors le surnom de "Ferry la famine". En 1872-1873, il fut envoyé comme ambassadeur à Athènes, mais sa véritable carrière politique se déroule sous la présidence de Jules Grévy. Il fut en effet ministre de l'Instruction publique et des Beaux Arts de février 1879 à novembre 1881. président du Conseil de septembre 1880 à novembre 1881, ministre de l'instruction publique et des Beaux Arts pour la deuxième fois de janvier à août 1882, président du Conseil pour la deuxième fois de février 1883 à mars 1885, ministre de l'Instruction publique et des Beaux Arts pour la troisième fois de février à novembre 1883, ministre des Affaires étrangères du 20 novembre 1883 au 6 avril 1885.
Jules Ferry se montre alors le protagoniste du développement colonial de la France. Le 12 mai 1881 était signé le traité du Bardo et, à la fin de la même année, une expédition militaire pacificatrice était organisée en Tunisie.
Il soutint également les colons français à Madagascar en ordonnant l'occupation de Tamatave et de Diégo Suares (1883). Il meurt à Paris le 14 mars 1893.
Françoise Demanche

Scellés apposés en 1893, après le décès de Jules Ferry.

La partie la plus intéressante de ces papiers, à l'exception de quelques notes sur la Tunisie, concerne Madagascar. En effet, les volumes de Mémoires et documents, Afrique, sur Madagascar sont très pauvres pour les années 1883-1884.

Librement communicables.

Répertoire numérique détaillé par Françoise Demanche, conservateur, Paris, 1969, 1 p.  Voir l'instrument de recherche