Registres exploités pendant 70 ans par le BCAAM.

Versements.

La collection des registres matricules se compose des registres d'états signalétiques accompagnés de leur table alphabétique annuelle, établissant la concordance entre le nom de l'appelé et son numéro d'inscription au registre.

Conservation intégrale des registres.

Versements annuels.

Afin de garantir une cotation en continu au fur et à mesure des versements, on a réparti en deux sous-séries distinctes les tables alphabétiques d'une part (7MA/1), les états signalétiques d'autre part (7MA/2).

Les registres sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques.

La totalité des tables alphabétiques ainsi que les états signalétiques des classes 1913-1921 ont été numérisés et sont consultables sous cette forme exclusivement.

La reproduction est libre pour les documents communicables sous réserve du respect du règlement de la salle de lecture.

Du fait d'une utilisation intensive, les registres sont dans un état médiocre.

Registres matricules des états signalétiques et des services des appelés de nationalité française. Protectorat Maroc, répertoire numérique dactylographié, CADN, dernière mise à jour août 2011 ; saisie directe au format XML EAD en mars 2015.

Les états signalétiques des classes 1913-1921 ont fait l'objet d'une indexation : la base nominative est accessible sur le site Grand Mémorial du ministère de la Culture.

Les tables alphabétiques constituent l'instrument de recherche dans les états signalétiques : pour chaque classe, elles fournissent le numéro de matricule à partir du nom de l'appelé. Pour accéder à l'état signalétique d'un individu, il est donc nécessaire de connaître ses nom et prénom ainsi que son année de naissance.

Exemple : Philippe BESSE est né en 1898 à Paris, et vit à Casablanca lorsqu'il a 20 ans.
Il faudra rechercher son nom dans la table alphabétique de la classe 1918. Celle-ci fournit son numéro de matricule (n°30). Il convient ensuite de se reporter au registre matricule de la classe 1918, à la page du compte n°30.

A partir de 1922, on peut trouver sur certains feuillets des registres une immatriculation complète. Cette seconde immatriculation se découpe selon cette forme : les 2 premiers chiffres pour l'année de la classe, suivie par 951 (Maroc) et la numérotation individuelle de l'appelé (nombre à 5 chiffres). Contrairement aux registres du protectorat tunisien, le numéro d'ordre reste le même.

Pour les classes 1913-1928, les tables alphabétiques sont en début de registre des états signalétiques et des services ; il convient alors de consulter directement le premier volume de chaque année.

Pour la classe 1937, le registre contient les tables pour la Tunisie, le Maroc, Dakar, Brazzaville et Djibouti ; pour la classe 1938, il contient les tables pour les bureaux de Constantine, Casablanca et Tunis. Ces deux registres ont été classés en série TU (articles 8TU/1/24-25) ; il convient de se reporter aux registres matricules du protectorat tunisien pour les consulter.