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Date
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Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
Antoine Ernest Constans, né à Béziers (Hérault) le 3 mai 1833, avocat, professeur de droit, adjoint au maire de Toulouse, élu député le 20 février 1876 était le familier et le confident de Gambetta. Le 2 décembre 1879, il devenait sous-secrétaire d'Etat de Lepère, ministre de l'Intérieur dans le premier cabinet Freycinet, en attendant de devenir lui-même ministre (17 mai 1880 au 14 novembre 1881) ; il sera remplacé par Waldeck-Rousseau.
Constans sera de nouveau ministre de l'Intérieur du 23 février 1889 au 28 février 1892 ; le 29 décembre 1889, il est élu sénateur de la Haute-Garonne. Un de ses succès de ministre de l'Intérieur avait été la liquidation du boulangisme.
Les fonctions diplomatiques ne constituent donc que des intermèdes dans sa carrière politique. On lui avait confié, par décret du 10 juin 1886, une mission extraordinaire en Chine pour terminer la négociation du traité franco-chinois, mission renouvelée par décret du 8 décembre 1886. Il fut nommé ensuite en 1887 gouverneur général de l'Indochine et il faut attendre 1898 pour le voir ambassadeur à Constantinople où il succédait à Paul Cambon, et où il demeura jusqu'à sa retraite en 1909.
Dans une lettre du 31 janvier 1909, il écrivait au ministre des Affaires étrangères, non sans y mettre une certaine ironie : "Je ne suis pas, M. le ministre, un diplomate de carrière... Je n'ai pas la prétention de croire, que je puis me comparer aux hommes distingués qui ont fait leurs débuts au ministère des Affaires étrangères, qui y ont pris les traditions de la diplomatie et ont acquis un tact, une pénétration et une finesse qui me font certainement défaut. Mais on ne m'a jamais reproché de manquer d'expérience et de prudence, et on a bien voulu reconnaître que j'avais quelque bon sens".
Modalités d'entrées
Les trois dossiers conservés ont été recueillis après son décès survenu le 24 avril 1913 à son domicile, à Paris, 11 quai d'Orsay et dans la propriété de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron).
Présentation du contenu
Les dossiers conservés, qui se rapportent à ses fonctions au ministère de l'Intérieur, à sa mission en Chine et à l'ambassade de Constantinople, contiennent peu d'affaires suivies : le plus intéressant paraît être celui sur les congrégations (1880).
Notons aussi une lettre de Paul Bert sur la situation en Indochine (12 août 1886), des lettres chinoises d'intérêt muséographique, une lettre de Freycinet, relative à la politique intérieure (4 septembre 1891), un télégramme de Paris adressé personnellement à Constans, ambassadeur à Constantinople, sur l'alliance franco-russe (16 mars 1890).
Conditions d'accès
Librement communicable.
Autre instrument de recherche
Inventaire sommaire par Paulette Enjalran, conservateur, Paris, 3 p. Voir l'instrument de recherche
Documents en relation
Au MAE (La Courneuve) :
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