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Origine
Biographie ou Histoire
Les français colonisèrent la région à la fin du XIXè siècle et l'administrèrent sous le nom d'Oubangui-Chari.
Bangui fut fondé en juin 1889 par Alfred Uzac, sous l'impulsion d'Albert Dolisie, au confluent de l'Oubangui et du M'Poko.
De 1928 à 1931 eut lieu la plus grande insurrection coloniale de l'époque, la guerre du Kongo Wara.
En 1940, l'Oubangui-Chari se rallie à la France libre, aux côtés des forces alliées.
Le pays devient la République centrafricaine le 1er décembre 1958.
Le premier chef de l'État, Barthélemy Boganda est considéré comme le père de la Nation centrafricaine. Auteur du « Zo kwe zo » (un homme en vaut un autre, en sango) qui figure encore dans le préambule de l'actuelle Constitution.
Parlementaire à Paris, il prônait depuis longtemps l'indépendance des colonies, il avait proposé depuis longtemps la création d'un état d'Afrique Centrale unique, regroupant Gabon, Congos, Cameroun et Centrafrique.
Visionnaire, il y voyait la seule solution permettant d'éviter l'éclatement de la région en territoires trop petits, non viables, et sans rôle à jouer sur la scène internationale.
Il avait aussi plusieurs fois dénoncé les abus de pouvoirs des colons et de l'ancienne puissance dominatrice dans son pays, et s'était par là attiré beaucoup d'ennemis... à l'intérieur (propriétaires de concessions, hommes politiques confédérés à la France...) comme à l'extérieur du pays.
Il fut l'auteur de brûlots réguliers et de demandes de maintien de tous les droits français au peuple d'Afrique Equatoriale Française.
Il meurt le 29 mars 1959, peu après son élection, dans un accident d'avion dont les causes n'ont jamais été élucidées.
Le pays proclame son indépendance le 13 août 1960 et David Dacko, le cousin de Boganda, devient président de la république.
À la fin de l'année 1965, le chef de la gendarmerie tenta un coup d'État contre David Dacko et envoya également des gendarmes pour tenter d'arrêter son autre cousin, Jean-Bedel Bokassa. Retournant la situation à son profit, Bokassa neutralisa la gendarmerie et renversa Dacko à son propre avantage.
Il accéda ainsi au pouvoir le 1er janvier 1966, à la faveur de ce qu'on appela le « coup d'État de la Saint-Sylvestre ».
Le 2 avril 1968, il participa à la création de l'Union des États d'Afrique Centrale (UEAC) avec le Congo-Kinshasa et le Tchad.
Jean-Bedel Bokassa renforça son emprise dictatoriale, s'auto proclama président à vie le 2 mars 1972 puis se promut maréchal le 19 mai 1974 ; il se déclara musulman en 1976 et changea son nom en Salah Eddine Ahmed Bokassa avec l'objectif de se rapprocher de Kadhafi pour bénéficier de l'aide financière libyenne.
En septembre 1976, il dissout le gouvernement pour le remplacer par le Conseil de la révolution centrafricaine. Son cousin David Dacko, dont il avait prit la place à la tête de l'État et qu'il avait fait emprisonner, devient son conseiller.
Bokassa se couronna empereur le 4 décembre 1977.
Il revêtit pour l'occasion le même costume que le maréchal Ney lors du sacre de Napoléon Ier.
Son titre complet était « Empereur de Centrafrique par la volonté du peuple centrafricain, uni au sein du parti politique national : le MESAN » ("Mouvement pour l'évolution sociale de l'Afrique noire").
Le 20 septembre 1979, alors que Bokassa Ier se trouvait en Libye, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, future DGSE) lança l'Opération "Barracuda".
Le lendemain, après la prise de la capitale, David Dacko annonçait officiellement la chute de l'Empire centrafricain et proclamait la République.
Il succèdera brièvement à Bokassa, puis sera chassé du pouvoir en 1982 par le général André Kolingba, qui établit un régime militaire jusqu'en 1993, année où, suivant le courant de démocratisation lancé par le sommet des chefs d'états africains à La Baule en France, les premières élections multipartites auront lieu.
Ange-Félix Patassé est alors élu président de la République.
En 2001, une tentative de coup d'État provoque de violents affrontements dans la capitale, Bangui.
Après une nouvelle série de troubles et malgré l'intervention de la communauté internationale le 15 mars 2003, le général François Bozizé réussit, avec l'aide de militaires et miliciens tchadiens (dont une bonne partie vont rester avec lui après son installation au pouvoir) un nouveau coup d'État et renverse le président Patassé.
Le général Bozizé chasse alors les rebelles congolais, auteurs de méfaits et crimes innombrables notamment autour et dans Bangui.
Des élections démocratiques et multipartites sont promises par Bozizé qui les fixe, après plusieurs reports dûs à la mise à jour des listes électorales, au 13 février 2005. Il sera réélu.
Après l'indépendance de la république centrafricaine, en 1960, l'ancien haut Commissaire de l'AEF Bordier devient le 14 août 1960 premier ambassadeur de France.
Lui succèderont messieurs :
Barberot : 2 décembre 1960
Français : 17 avril 1965
Herly : 14 décembre 1966
De Schonen : 12 mai 1969
Giovangrandi : 26 janvier 1971
Le Cannellier : 14 juillet 1973
Picquet : 24 septembre 1976
Humann : 17 juin 1980
Couturier : 28 août 1981
Grossin : 2 avril 1984
Mano : 3 juillet 1985
Pavec : 5 juin 1987
Frasseto : 28 mai 1990
Pallu de Beaupuy : 24 septembre 1992
Angelier : 24 novembre 1993
Simon : 28 août 1996
Boché : 3 octobre 2001
Destouesse : 6 juillet 2003
Girma : 17 juin 2006
La république centrafricaine a conservé le français comme langue officielle, utilisée dans les documents administratifs, alors que le sango, langue véhiculaire, agit comme unificateur du pays, permettant à chacun de se comprendre, même sans éducation scolaire avancée.
Histoire de la conservation
Sur le plan général, une demande de mission d'archives avait été demandée dès 1963, en prévision de la construction de nouveaux bureaux de l'ambassade à Bangui.
En 1967, lors d'une mission de 3 mois, Mlle Marie-Victoire Duval, conservateur d'archives constate l'état de conservation des documents dans les sous-sols du bâtiment "qui servaient de pâture aux souris et termites et de logis aux scorpions et serpents".
Suite à la mission Duval, le poste a demandé a bénéficier d'une nouvelle mission d'archives (dernière demande par TD Bangui 675 du 17/10/02).
(Tout le détail concernant l'historique de la conservation est disponible sur la fiche Bangui Ambassade).
Modalités d'entrées
Les archives du consulat de France à Bangui ont été rapatriées au Centre des Archives diplomatiques de Nantes le 15 avril 1997, sous le numéro 1997/20.
Présentation du contenu
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU POSTE
Comptabilité
Personnel
CHANCELLERIE
Notariat
Affaires militaires
Recensement des classes par années
Fiches nominatives de cadres de réserve résidant à l'étranger
Anciens combattants
Questions sociales
Affaires judiciaires : arrestations, contentieux, expulsions
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Des pièces annexes et d'état-civil sont à éliminer en 2041; elles concernent les années 1967-1990.
Autre instrument de recherche
Etat de versement des archives rapatriées du consulat général de France à Bangui, 1960-1990, CADN, février 2005, 4 p., dactyl.
Voir l'instrument de recherche
Documents en relation
Bangui, Territoire de l'Oubangui-Chari
Bangui, ambassade
Bangui, MCAC
A noter : rapatriement de journaux officiels de l'AEF 1910-1958 au CADN le 20/04/1989
Notes
+ 1 liasse en 19/2/3/4 ou 5 (archives éliminables à confirmer par Jérôme)
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
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