Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Albert Lebrun est né le 29 août 1871. Fils d'un cultivateur de Moselle et élève brillant, il entre à Polytechnique puis intègre, en 1896, l'Ecole des Mines. Devenu ingénieur des mines, il exerce d'abord à Vesoul puis à Nancy. Il entame aussi une carrière politique dans sa région d'origine en devenant conseiller général puis président du Conseil général de Moselle en 1906. Entre temps, il a été élu député en 1900, mandat qu'il conserve jusqu'en 1920, date à laquelle il est élu sénateur.
Entre 1911 et 1914, il est nommé à plusieurs reprises ministre des Colonies, dans les gouvernements Caillaux, Poincaré et Doumergue. En 1913, il est brièvement ministre de la Guerre avant de s'engager, en août 1914 comme commandant d'artillerie à Verdun. Entre 1917 et 1918, il est ministre du Blocus et des Régions libérées puis ministre des Régions libérées entre 1918 et 1919. Il finit par démissionner, suite à un désaccord avec Clémenceau. Dans les années 1920, il est représentant de la France à la Société des Nations et président de la Caisse d'amortissement entre 1926 et 1931. En 1931, Albert Lebrun est élu président du Sénat. Après l'assassinat de Paul Doumer, il est élu président de la République en 1932. En 1934, il appelle Doumergue à la présidence du Conseil puis, en 1936, après la victoire du Front populaire, Léon Blum mais à contre-coeur. Il est réélu à la présidence de la République en 1939.
En juin 1940, il est opposé, comme Paul Reynaud ou Edouard Herriot, à l'armistice et favorable au départ du Gouvernement pour l'Afrique du Nord. Néanmoins, face à la majorité, il nomme Philippe Pétain à la présidence du Conseil. Comme il refuse de démissionner, il est écarté du pouvoir par le vote des pleins pouvoirs du 10 juillet 1940. Il se retire alors chez son gendre, en Isère, et est placé en résidence surveillée par les Italiens. Au moment de l'invasion de la zone libre par les Allemands, la Résistance lui propose une exfiltration vers l'Algérie. Il refuse et est finalement enlevé par la Gestapo, sur ordre d'Hitler, et enfermé avec d'autres hommes politiques au château d'Itter de septembre à octobre 1943. Son état de santé entraîne son renvoi en France.
A la Libération, il est témoin aux procès de Pétain et de Laval. Il assume ensuite des conférences sur la IIIe République et la sidérurgie. Il décède le 6 mars 1950 d'une pneumonie.
Conditions d'accès
Librement communicables.
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique par Catherine Oudin, conservateur du patrimoine, Paris, s.d., 1 p. Voir l'instrument de recherche
Mots clés producteurs
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.