DJEDDAH (consulat général)

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Cote/Cotes extrêmes

199PO (Cote de commande)

Date

1850-2000

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Origine

Consulat général de France à Djeddah (Arabie Saoudite)

Biographie ou Histoire

La France établit un agent consulaire à Djeddah en 1839. En 1845, l'agence se transforme en consulat jusqu'en 1866 puis laisse la place à un vice-consulat. En 1888, le poste redevient un consulat. Il ferme durant la Première Guerre mondiale et rouvre ses portes le 1er octobre 1919. Il est élevé au rang de légation en 1936. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la légation devient ambassade avec une section consulaire qui fonctionne au sein de ses services, dont la gestion est assurée par un vice-consul, chef de chancellerie. En 1985, l'ambassade est transférée à Riyad et un consulat général s'installe à Djeddah.

Modalités d'entrées

Versements.

Cote/Cotes extrêmes

199PO/1/1-106 (Cote de commande)

Date

1850-1943

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Description physique

106 articles, soit 6,96 ml

Origine

Agence consulaire, vice-consulat, consulat puis légation de France à Djeddah

Biographie ou Histoire

Une agence consulaire fut créée à Djeddah (Hedjaz sous domination ottomane) en 1839 et devint consulat en 1845. En 1866, pour des raisons sanitaires - le risque épidémique qui accompagnait le pèlerinage musulman à la Mecque - le poste fut transformé en vice-consulat, auquel furent nommés des médecins. Mais l'extension de la colonisation française en Afrique du Nord (l'établissement du protectorat sur la Tunisie date de 1881), et l'augmentation du nombre des pélerins qui en découla contraignirent le gouvernement français à renforcer le poste du Hedjaz, chargé de leur protection ainsi que de la surveillance des agents des sociétés religieuses musulmanes d'Algérie et de Tunisie, qui venaient chaque année recevoir leur mot d'ordre à la Mecque. Rétabli en 1888, le consulat de France à Djeddah comprenait dans sa circonscription tout le territoire de l'Arabie sauf le littoral du golfe persique. En fait, la Porte ne reconnaissait l'autorité du consul que dans la ville de sa résidence, sous le prétexte que les agents étrangers ne pouvaient être accrédités auprès de plusieurs gouverneurs. Fermé pendant la Première Guerre mondiale, le consulat rouvrit ses portes en 1919. La situation politique de l'Arabie avait considérablement changé, les Turcs avaient été chassés et les princes arabes se disputaient le pouvoir. En 1926, Ibn Séoud, émir du Nedjd, soumet le Hedjaz et, en 1932, il fonde le royaume d'Arabie saoudite. La France est une des premières puissances à reconnaître le nouveau souverain ; en 1929 le consul de France est accrédité en qualité de chargé d'affaires auprès du roi du Hedjaz et en, 1936, son poste est transformé en légation dont le titulaire a titre de ministre résident. Ce dernier, Roger Maigret, est remplacé en 1937 par Paul Ballereau qui reste à Djeddah jusqu'en 1942, avant de céder la place au représentant du Comité national français.

Histoire de la conservation

En raison d'un attentat perpétré contre les consuls européens le 15 juin 1858, les archives les plus anciennes du poste ont disparu, à l'exception de 7 documents qui, bien plus tard, en 1912, furent envoyés au Département. Par des détours assez inexplicables, ils ont été retrouvés dans les papiers du consulat de France à Louranço Marquès et intégrés dans le présent fonds en 2013. Les archives des années 1859-1914 furent expédiées à l'ambassade de France à Constantinople dans les mois qui suivirent le déclenchement de la Première Guerre mondiale et le départ du consul, puis rapatriées à Paris à une date qui n'a pas été retrouvée mais qui est postérieure à 1927. Quant aux papiers datant de la période 1919-1943, ils furent envoyés en France en 1951.

Présentation du contenu

L'intérêt du fonds réside dans ses volumes de correspondance courant du milieu du XIXe siècle à 1914 et qui fournissent sur la situation intérieure de la province du Hedjaz des informations d'autant plus précieuses que les sources écrites locales sont rares. Les dossiers sur le pèlerinage intéresseront les chercheurs en histoire coloniale et les spécialistes des questions sanitaires. Quant aux archives privées de Richard Jorelle, négociant français établi à Djeddah dans les annés 1870 (articles 47-49), elles offrent un témoignage précieux sur l'activité économique en mer Rouge dans le dernier tiers du XIXe siècle et sur les intérêts qui avaient les puissances européennes. Pour ce qui est des archives de l'entre-deux-guerres, leur intérêt est inégal : de nombreuses dépêches "pour information" cotoient des dossiers passionnants sur le Hedjaz, l'Yémen, les questions économiques et la question des waqfs.

Langue des unités documentaires

Français, arabe et turc osmanli.

Autre instrument de recherche

Répertoire numérique détaillé des archives rapatriées de lagence consulaire, vice-consulat, consulat puis légation de France à Djeddah, 1850-1943 , par Anne-Sophie Cras, archiviste paléographe, CADN, mai 2001, augmenté en 2013, 25 p., dactyl.
Voir l'instrument de recherche

Cote/Cotes extrêmes

199PO/1/1-81 (Cote de commande)

Cote/Cotes extrêmes

199PO/1/61-74 (Cote de commande)

« Pièces trouvées dans une des chambres de l'ancien consulat où a eu lieu le massacre de 1858 » : page d'un cahier de délivrance de passeports et visas de passeport ; lettres, état des frais de service (1850-1857 ). Correspondance avec la sous-direction des chancelleries et du contentieux administratif (1859-1914). Communauté française : circulaire (1875) ; recensement des Français (1912, 1914).

Cote/Cotes extrêmes

199PO/1/61 (Cote de commande)

Date

1850-1914

Présentation du contenu

Le dossier « Pièces trouvées& » (1850-1857) a été retrouvé dans les archives du consulat de France à Lourenço-Marquès et intégré au présent fonds en 2013.

Existence et lieu de conservation de copies

Les reproductions numériques attachées à cette description proviennent de la numérisation de bobines de microfilms (2MI/3254) précédemment réalisées par les archivistes.