Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Origine
Modalités d'entrées
Versements.
Conditions d'accès
Archives publiques soumises aux règles du Code du Patrimoine (articles L213-1 et L213-2).
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Biographie ou Histoire
La France possède une ambassade au Maroc depuis 1956, année d'obtention de l'indépendance du pays.
Une convention de coopération administrative et technique, dont l'application est confiée à l'ambassade, est signée le 6 février 1957 entre la France et le Maroc et la même année, une Mission universitaire et culturelle française (MUCF) au Maroc est créée suite à la signature d'une convention culturelle le 5 octobre 1957.
La mission s'organise comme suit :
* un service administratif et financier ;
* un service de l'enseignement : la première tâche de la mission est la gestion et l'administration des établissements scolaires français. La mission gère aussi un programme de coopération universitaire : formation des enseignants marocains (échanges, bourses, stages), diffusion du français et de documentation pédagogique, mise à disposition de l'Etat marocain d'assistants techniques ;
* un services des échanges culturels et artistiques, qui gère les centres culturels. A cette époque, la mission est presque exclusivement un service gestionnaire des nombreux coopérants en poste au Maroc. Elle est aussi chargée d'assurer la scolarisation des enfants de l'importante communauté française installée dans le pays.
En février 1968, est créé un service de coopération culturelle indépendant de la mission qui vient s'ajouter aux structures existantes. Sa gestion est cependant assurée par les services du secrétariat général de la mission.
De 1956 à 1972, la France maintient au Maroc d'importantes ressources humaines mises à dispositions de l'Etat marocain, pratiquant une coopération dite de substitution. Puis, progressivement, une normalisation s'effectue qui aboutit le 13 janvier 1972 à la signature d'une nouvelle convention de coopération culturelle et technique (publiée au JO du 10 décembre 1972 par décret n°72-1093 du 29 novembre 1972) qui oriente la coopération vers la formation des cadres marocains et met en place un processus de relève des coopérants. Leur effectif passe ainsi de 7800 en 1972 à 700 en 1988.
En juillet 1972, le dispositif français de coopération est entièrement réformé : la MUCF devient le Service culturel et de coopération scientifique et technique (SCC) puis Service culturel, scientifique et de coopération (SCSC) puis Service de coopération et d'action culturelle (SCAC), tout en restant sous l'autorité de l'ambassade de France à Rabat. Elle absorbe le service de coopération technique de l'ambassade.
Dans un premier temps, la coopération culturelle et technique est séparée de la diffusion et des échanges culturels. Ce dernier secteur reprenant les anciennes attributions des services d'enseignement et d'action culturelle de la MUCF à savoir la gestion des établissements d'enseignement et la tutelle des établissements culturels. Dans les années 1980, l'organigramme évolue encore. Le service s'organise en 3 grands secteurs de coopération qui regroupent alors les différents champs d'intervention de manière thématique :
* Culture, communication et civilisation ;
* Enseignement, scolarisation et politique linguistique ;
* Coopération scientifique et technique.
Le 31 juillet 1984, une nouvelle convention est signée, renégociée entre 1987 et 1989, pour les protocoles administratifs et financiers. Elle est prorogée jusqu'en 1996, puis jusqu'en 1998.
Le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Rabat est alors un des plus importants postes culturels du ministère. A titre d'exemple, en 1978, il absorbait 16% des crédits de la DGRCST (Direction générale des Relations culturelles, scientifiques et techniques) et 40% des crédits dévolus au Maghreb.
M. Dannaud, 1957-1959.
Pierre-Paul Pouget, 1959-1965.
Maurice Descotte, 1965-1967.
Maurice Flory, 1967-1971.
Philippe Ardant, 1971-1975.
François Gicquel, 1975-1979.
Jean-Louis Marfaing, 1979-1981.
Gilbert Bron, 1981-1985.
Dominique Souchet, 1985-1989.
Jacques Migozzi, 1989-1991.
Jean Naves, 1991-1994.
René Roudaut, 1994-1998.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Histoire de la conservation
Les archives ont été conservées dans la cave de l'immeuble de 7 étages occupé par le Service de coopération et d'action culturelle au 2 rue Gandhi à Rabat.
Modalités d'entrées
Versement rapatrié au Centre des Archives diplomatiques de Nantes le 4 mai 1998 et enregistré sous le numéro 1998/13.
Présentation du contenu
Le sous-sous-fonds s'organise comme suit : * Questions administratives, * Questions financières, * Enseignement.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Des éliminations complémentaires ont été réalisées lors du traitement du versement et de la reprise de l'instrument de recherche au CADN en 2018, pour un volume de 2,62 m.l. (voir bordereau n°46/2018).
Lors du traitement du fonds au CADN, tous les cartons et chemises cartonnées ont été ouverts et leur contenu vérifié afin d'en préciser la description, de procéder à des éliminations et de reconditionner les documents.
Mode de classement
Les archives ont été classées par le poste selon le plan le classement en vigueur dans ce poste à l'époque du versement. Ce plan de classement n'a pas été retrouvé.
Un premier traitement a été réalisé au CADN qui a conduit à la suppression des n°32 à 39 d'origine (cotes devenues vacantes) dont les dossiers ont été reclassés dans les cartons n° 1 à 31. Un inventaire manuscrit a été pendant longtemps le seul instrument de recherche disponible pour les articles 1 à 31 ; les articles n° 40 à 199 (et 4 liasses non numérotées, non inventoriées) disposaient d'un inventaire ancien et utilisable. Le traitement en 2018 visait à produire un instrument de recherche plus normalisé et fiable.
L'élimination des doublons identifiés a conduit à la fusion des cotes 560PO/1/88-90 et 560PO/1/91-92 et a rendu les cotes 560PO/1/89, 560PO/90 et 560PO/1/92 vacantes.
La chemise cartonnée 560PO/1/74 a été scindée en deux cartons plus petits mais plus longs afin de contenir à plat les documents. Une cote 560PO/1/74bis a donc été créée.
Enfin, les sigles et acronymes présents dans le fonds ont été développés.
Conditions d'accès
Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques prévus par le Code du patrimoine.
Conditions d'utilisation
La reproduction est libre pour les documents communicables dans les conditions prévues par le règlement de la salle de lecture.
Langue des unités documentaires
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
On trouve des photographies dans les dossiers de la maquette de la maison des examens (cote 560PO/1/120), des écoles (cote 560PO/1/127), de l'ensemble scolaire Eugène Delacroix (cote 560PO/1/128) et du goûter offert par l'ambassadeur aux élèves de l'école Jean-Jacques Rousseau (cote 560PO/1/139).
Autre instrument de recherche
Répertoire numérique détaillé des archives rapatriées de la Mission universitaire et culturelle française puis du Service culturel et de coopération à Rabat, (1935) 1957-1979 (1983), Rabat 1998, CADN, 2018, 31 pages, dactyl.
Bibliographie
Les bibliothèques spécialisées des Archives diplomatiques, à La Courneuve et à Nantes, proposent des ressources complémentaires, accessibles à l'étude et à la recherche.
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