Le service de presse et d'information, créé en 1943, en charge plus particulièrement de l'activité photographique, relevait de la direction de l'Information et de la Presse de la Résidence (créée en 1943). Le service a été remplacé par la direction de l'information le 9 octobre 1954.

Il effectuait la liaison avec le ministère de l'Information et la Presse de la Régence.

[1] Fonds du Service de Presse et d'Information, 1TU/132, Introduction, 2-2 Histoire administrative.

Le fonds du service de presse et d'information a été rapatrié dans un 1er versement en 1957, puis dans un second en 1974.
 

Versement administratif de l'ambassade de France en Tunisie, héritière des archives du Protectorat.

Elimination des doubles et des clichés inexploitables en raison de leur état matériel (0.4ml).

La série est close.

Le fond était initialement constitué d'un grand vrac photographique, très hétéroclite en matière de producteurs, de sujets et de formats.

Les clichés étaient classés dans des enveloppes ou des pochettes, voir sans conditionnement.

Certaines des enveloppes portaient un entête (Résidence générale de France, Studios Africa, Haut-commissariat de France, Ambassade de France, Ministère des Affaires étrangères), alors que sur d'autres ne figuraient aucune annotation. Un certain nombre de pochettes, quant à elles, portaient des inscriptions manuscrites, laissant penser qu'une première ébauche de classement avait été entreprise (suivant un mode de classement aléatoire : nom du photographe, résident général, thème ou sujet etc..).

L'état de vrac a d'abord nécessité un récolement méticuleux et l'ordre des enveloppes et des pochettes a dans un premier temps été respecté, ainsi que l'ordre des photos qu'elles contenaient. Un premier tableau avec cotation provisoire a été élaboré, et toute information à disposition a été soigneusement reportée (analyse et légende éventuelle, nombre et numéro de cliché, date, format, producteur). Certains clichés ont été traités à la pièce, d'autres regroupés en reportage, afin de respecter au maximum la logique du producteur.

A noter que les légendes entre guillemets correspondent à des textes originaux, tandis que celles entre crochet proviennent de l'analyse de l'archiviste. Pour les clichés sur lesquels ne figurait aucune indication, un long travail de recherche a été nécessaire afin d'identifier au minimum le sujet, au mieux la date. Des rapprochements ont été effectués, en s'appuyant par exemple sur les producteurs, puis les numéros de photo, afin de tenter au maximum de reconstituer le « puzzle » photographique.

Le classement a finalement pu confirmer la répartition initiale en deux ensembles, une sous-série politique (qu'il a été possible de classer chronologiquement) et une sous-série thématique (même si certaines dates y figuraient malgré tout).

Il nous a donc semblé judicieux à ce stade d'y ajouter un autre ensemble chronologique : 4 boîtes Cauchard couvrant à peu près la même période, ainsi qu'une 5e boîte Cauchard qui permettrait là aussi un rapprochement avec le vrac initial puisqu'il concernait des personnalités. Tous les clichés étaient conditionnés dans des pochettes, portant pour la plupart dates et légendes, certaines dactylographiées ou étiquetées (recensement effectué vraisemblablement à l'époque de la Direction de l'Information de la Résidence) ; certaines étaient vides.

 A l'issue du classement, un seul instrument de recherche a pu être créé. L'ordre chronologique a été respecté. Les clichés ne portant pas de mention de date ont été intégrés à la série thématique lorsqu'il a été impossible de les dater, et dans certains cas à la série chronologique lorsque le sujet le permettait.

Au final, la série est donc constituée de deux sous-séries, l'une chronologique et plus politique, et l'autre sous-série thématique.

Les documents sont entièrement communicables.

La reproduction est libre sous réserve du respect du règlement de la salle de lecture.

Série entièrement numérisée en 2025.

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