Correspondance de Frédéric Cerfberr, consul de France en Haïti (1820-1842) ; journal manuscrit sur le tremblement de terre survenu au Cap le 7 mai 1842.

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Correspondance de Frédéric Cerfberr, consul de France en Haïti (1820-1842) ; journal manuscrit sur le tremblement de terre survenu au Cap le 7 mai 1842.

Cote/Cotes extrêmes

1AE/130 (Cote de commande)

Date

1820-1842

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Centre des archives diplomatiques de Nantes

Biographie ou Histoire

Diplomate français, Frédéric Cerfberr (1786-1842) fut nommé en 1809 secrétaire du commissariat impérial dans les îles ioniennes. Plus tard, il fut successivement diplomate à New york (1822), à La Nouvelle Orléans (1824), en Haïti (1827-1832), enfin consul général dans la ville du Cap. Lors du tremblement de terre destructeur du 7 mai 1842, il vit sa seule fille mourir sous ses yeux ; lui-même grièvement blessé, il mourut en mer le 18 septembre 1842 lors de son retour en France.

Modalités d'entrées

Achat : Bonnefoi, Paris, 4 juillet 2007.

Présentation du contenu

Importante liasse de documents manuscrits sur la période passée à La Nouvelle Orléans puis en Haïti, 1820-1842.

Correspondance adressée au baron de Damas, ministre des Affaires étrangères, datée de 1823, 1825, 1826, avec les réponses. 10 lettres et différents papiers. 1 lettre signée de Chateaubriand. 4 lettres du baron de Damas.

Journal manuscrit rédigé par Cerfberr, sérieusement handicapé à la suite du tremblement de terre.

La ville du Cap-Haïtien, fondée en 1670, fut élevée au rang de ville coloniale en 1711 sous le nom de Cap Français. Ville florissante du nouveau monde, Le Cap était appelée le Paris des Caraïbes. Le 7 mai 1842, un violent tremblement de terre endommagea sérieusement la ville et ses merveilles. La ville, dont toutes les maisons étaient construites en maçonnerie, ne fut plus qu'un tas de décombres sous lesquels près de dix mille personnes furent ensevelies.

Mots clés lieux

Mots clés matières

Mots clés producteurs