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Biographie ou Histoire
La Conférence de la Paix et la Conférence des Ambassadeurs (CPCA) sont deux producteurs qui se succèdent sur une même mission, le rétablissement de l'ordre mondial après la Première Guerre mondiale. La Conférence de la Paix ouvre en janvier 1919 et est dirigée par un Conseil des Puissances alliées et associées : les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et le Japon. D'abord appelé Conseil des Dix, on y retrouve les chefs d'États et ministres des affaires étrangères des cinq puissances. Il prend ensuite le nom de Conseil des Cinq sans les ministres des Affaires étrangères, puis de Conseil des Quatre après le retrait de la délégation japonaise. Ce sont alors le Président américain Woodrow Wilson, le Président du Conseil français Georges Clémenceau, le Premier ministre britannique David Lloyd George et le Président du Conseil italien Vittorio Emanuele Orlando qui se réunissent presque quotidiennement.
Cinquante-deux commissions spéciales sont chargées d'étudier des questions précises à caractère politique, économique, financier et militaire.
Les Etats admis à la Conférence sont représentés par des délégations qui sont entendues par le Conseil, les commissions et lors de séances plénières. Les vaincus ne sont pas conviés à la table des négociations.
Cinq grands Traités de Paix sont conclus entre 1919 et 1920 sous l'égide des Conférences :
Traité de Versailles du 28 juin 1919, relatif à la paix avec l'Allemagne et à l'institution de la Société des Nations (SDN).
Traité de Saint-Germain-en-Laye du 10 septembre 1919, relatif à la paix avec l'Autriche.
Traité de Neuilly-sur-Seine du 27 novembre 1919, relatif à la paix avec la Bulgarie.
Traité de Trianon du 4 juin 1920, relatif à la paix avec la Hongrie.
Traité de Sèvres du 10 août 1920, relatif à la paix avec l'Empire ottoman.
Néanmoins, ce dernier Traité est remplacé par le Traité de Lausanne du 24 juillet 1923 qui définit les frontières de la Turquie, Etat issu de l'Empire ottoman.
Après la clôture de la Conférence de la Paix, la Conférence des Ambassadeurs veille à l'exécution des Traités et juge les différends territoriaux sous l'égide de la Société des Nations. Elle remplit ce rôle activement de janvier 1920 jusqu'au milieu des années 1920 mais ne cesse officiellement d'exister qu'en 1931.
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Revendication d'indépendance de la République arménienne [dont programme de libération de l'Arménie], représentation à la Conférence de la paix (janvier-février 1919), nomination et action du Haut-Commissaire interallié (Colonel Haskell) (juillet 1919), rôle de la Légion d'Orient, opérations militaires dans le Caucase, combats contre les Turcs (mai-août 1919), sort des réfugiés arméniens au Caucase, demandes du conseil mixte arménien relatives aux réparations des dommages subis par les Arméniens pendant la guerre, négociations sur les frontières avec l'Azerbaïdjan, menaces de nouveaux massacres contre des populations arméniennes (avril 1919), sort des chrétiens persécutés par les Kémalistes, protestation des patriarches orthodoxes, catholiques et du chef de la communauté arménienne protestante contre le mémoire du gouvernement ottoman relatif au massacre arménien remis aux Hauts commissaires alliés le 12 février 1919 [à noter la présence de deux mémoires imprimés] (juin-août 1919), situation de la Cilicie [dont rapport sur la population de Cilicie avant la Première guerre Mondiale (janvier 1920)], demandes de secours en faveur de la République arménienne [dont memorandum du Secrétaire général de la Société des Nations (novembre 1920)], décision du président Wilson concernant la frontière entre la Turquie et l'Arménie (décembre 1920, versions anglaise et française), introduction du bolchévisme en Arménie, reconnaissance de l'indépendance de l'Arménie (février 1919-septembre 1921).
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