Jacques Aupick né le 28 février 1789, général de division en 1847, dut son entrée dans la carrière diplomatique au gouvernement provisoire de 1848. Nommé envoyé extraordinaire à Constantinople, il accepta avec regret, semble-t-il (cf. lettre du 14 mai 1848) , ce changement d'activité.
Aupick fut promu, sous la deuxième République, ambassadeur à Londres (décret du 20 février 1851) et à Madrid (décret du 18 juin 1851).
Nommé sénateur au début du second Empire (décret du 8 mars 1853),  Aupick fut alors rappelé définitivement à Paris.
Le général Aupick meurt le 13 avril 1857.

Les papiers du général Aupick, à l'exception d'un dossier relatif à la propriété littéraire (affaire Couturier à Madrid 1851-1852), sont constitués par la correspondance adressée au général Durrieu. Ancien aide de camp du général, Aupick entretint avec lui des liens amicaux jusqu'à sa mort.

Les lettres ainsi rassemblées présentent de longues digressions qui sont autant de protestations d'amitié. Quelques souvenirs sur l'enfance de Charles Baudelaire intéresseront l'histoire littéraire. Certains aspects de la vie militaire (manoeuvres de cavalerie de Lunéville ; 1824-1826, arrivée à Alger : 25 juin 1830, nominations) et de la vie politique (état de l'opinion à Paris, élections de 1839) y sont exposés.

Librement communicable.

Inventaire détaillé, Paris, s.d., 5 p.  Voir l'instrument de recherche

Publications sur le général Aupick :

• Claude Pichois, Le vrai visage du général Aupick, beau-père de Baudelaire, Paris : Mercure de France, 1955, 69 p. L'auteur n'a pas eu communication de la correspondance d'Aupick avec Durrieu.